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Channel: Je ne peux pas quitter la sécu (ex Je quitte la sécu)
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Episode 18 - Passage en DEFCON 3

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Comme à chaque épisode voici le tableau de bord des derniers échanges avec les monopoles illégaux :
Qui
Quand
Quoi
Action à donner
Sécu (RSI)
18 Mars
Courrier simple m'invitant à payer la totalité de mon année 2013.
Ignorer et attendre la mise en demeure
URSSaf
29 mai
30 juin
9 juillet
27 juillet
20 aout
28 aout
5 sept
22 sept
30 sept
1ère mise en demeure en recommandé
2ème mise en demeure en recommandé
1ère contrainte d'huissier
3ème mise en demeure en recommandé
2ème contrainte d'huissier
4ème mise en demeure en recommandé
3ème contrainte d'huissier
Réponse en courrier simple à mon courrier du 4 Fev
5ème mise en demeure en recommandé
Ignorer et attendre la contrainte
Ignorer et attendre la contrainte
Opposition à la contrainte auprès du TASS
Ignorer
Opposition à la contrainte auprès du TASS
Ignorer
Opposition à la contrainte auprès du TASS
Rigoler
Ignorer
Retraite (CIPAV)
25 mai
Courrier simple m'invitant à payer toute l'année 2013 avant le 31/12/2013.
Ignorer et attendre la mise en demeure qui ne manquera pas de tomber début 2014.

De manière étonnante toujours aucune nouvelle du RSI depuis 6 mois. Serait-ce une preuve de leur désorganisation et inefficacité notoire ? Ou, on peut rêver, une volonté de ne pas aller au TASS ? L’avenir le dira.


21/9 : Conférence des révoltés Contrepoints
C'est avec un grand plaisir que j'ai pu intervenir à la table ronde des "révoltés" organisée par Contrepoints que je remercie encore pour porter notre voix au-delà de l'étouffoir médiatique.
Avec Jennifer du mouvement les médecins ne sont pas des pigeons cela faisait 2 libérés de la sécu sur les 6 à la table.
A quand un tiers des Français libérés ?

Je vous invite à lire le compte rendu de cette conférence http://www.contrepoints.org/2013/09/26/140377-les-revoltes-les-malchanceux-rate-conference

22/9 : Réponse de l’ URSSaf en courrier simple
Il n’est jamais trop tard. En réponse à mon courrier AR du 4 Fev les informant de ma sortie de la sécu l’URSSaf me répond 7 mois plus tard que je n’ai pas le droit de faire cela. L’argumentaire tiens en 4 pages de copier/coller du baratin habituel que l’on trouve sur les sites de ces monopoles illégaux. Rien de nouveau donc.


24/9 : Se faire "chyprer" son assurance vie c'est possible !

Comme vous êtes prévoyant vous n'attendez pas que la retraite de Ponzi par répartition vous permette de vivre vos vieux jours sereinement et même sans être sorti du système de retraite "obligatoire" français comme je l'ai fait vous vous constituez prudemment une épargne sous forme d'assurance vie, qui pour le coup porte bien son nom.

 Le 4 septembre dernier une dépêche Bloomberg http://www.bloomberg.com/news/2013-09-04/poland-to-take-over-bonds-from-pension-funds-in-system-revamp.html, bien passée sous silence par nos médias, et relayée par Simone WAPLER sur  http://www.atlantico.fr/decryptage/et-air-rien-pologne-commenca-confisquer-epargne-retraite-polonais-simone-wapler-851207.html  nous apprend comment un état est capable de faire un hold-up sur votre assurance vie, durement épargnée.

Pour la faire courte : la Pologne qui souhaitait réduire son endettement de 8% de PIB, a annulé les obligations d'état que les gentils souscripteurs avaient dans leurs assurances vies  !
L’État prendra donc le contrôle des obligations détenues par les fonds de pension et les transformera en retraites du système public.

Donc en clair, on vous confisque votre assurance vie et on vous donne en remplacement le minimum vieillesse…
Que bien sur vous ne pourrez pas transmettre à qui vous voulez ni surtout sortir en capital comme vous l'aviez peut-être prévu…

Gageons que notre Etat Français qui sait toujours bien s'inspirer du pire qui se fait ailleurs, quand il ne l'invente pas lui-même, saura nous faire le coup pour réduire son propre endettement !

Donc protégez-vous,  au mieux en prenant une assurance vie dans un pays historiquement respectueux de la propriété privée comme le Luxembourg, a minima en restant en France en transformant vos assurance vie de type contrat "en euros" en contrat "en unités de compte" ou en "multi support" selon votre aversion au risque.

Pas besoin de clôturer votre contrat, il faut juste demander à votre banquier de transformer votre contrat, sans perte d'antériorité, au titre de l'amendement FOURGOUS qui vous en donne le droit.


26/9 : Intervention à l'Assemblée Nationale
Sous ce titre racoleur, je ne suis pas intervenu dans l'hémicycle mais j'ai été invité par Alternative Libérale à témoigner de ma démarche de sortie de la sécu et de la retraite lors d'une réunion qui s'est tenue dans une salle de réunion de l'Assemblée dans le cadre de leur projet "un nouveau logiciel pour la France" avec 60 personnes dont 25 représentants d'organisations libérales.
Un compte rendu et des photos devraient prochainement être publié sur http://unnouveaulogicielpourlafrance.blogspot.fr/


30/9 : 5ème mise en demeure de l' URSSaf
Fidèle à sa programmation mensuelle, l'ordinatueur du monopole illégal à crachée son courrier recommandé.
Copier/Coller des précédents. Même le montant demandé n'a pas bougé depuis 3 mois.
Cela fait 5 mises en demeure pour 3 contraintes d'huissier. Donc 2 contraintes à venir. L'huissier doit être en train de les stocker pour éviter de faire plusieurs voyages ?

31/9 : Passage au labo
Petit prélèvement au labo. La secrétaire me fait remarquer qu’ils ont un peu souffert à faxer en Angleterre chez AMARIZ les justificatifs pour se faire rembourser du tiers payant du précédent examen. Je paye donc gentiment la totalité. AMARIZ me rembourse 100% des frais en quelques jours. Pas la peine de faire un esclandre.


01/10 : Les frontaliers mis au régime sec(u)
Bercy confirme aux 159.000 frontaliers qu'ils devront choisir entre la sécu française et la sécu suisse mais que l'option assurance maladie privée ne serait plus possible à compter de Juin 2014.

Sur ces 159.000, 7.000 ont choisi la sécu suisse, 9.000 la sécu française et… 153.000 ont choisi une assurance privée.
Comme c'est étonnant ? Quand on laisse le choix  au gens ils sont 89,5% à choisir un système privé !

"Ce régime pesait sur les comptes de la Sécu", justifie Bercy. Bel argument !
Il y a 153.000 personnes qui ne coutent rien à la sécu mais ils pèsent sur les comptes ?

Et oui :  ils estiment que le droit d’option a pour inconvénient majeur (et quels sont les autres ?) de pousser vers l’assurance privée des travailleurs plutôt jeunes et en bonne santé et de refouler vers la sécurité sociale les familles et « les pathologies les plus lourdes » dans le même temps les frontaliers gagnent deux fois plus que le salarié français. Ainsi les frontaliers ne participent pas à la solidarité nationale.

Ah non ? Pourtant ces frontaliers gagnent en moyenne le double d'un travailleur local en France, ils payent donc plus d'impôts sur leurs revenus. Mieux avec la progressivité des taux d'imposition ils payent plus que deux fois plus d'impôts.
La solidarité étant payé par l'impôt ils sont donc déjà deux fois plus solidaires que leurs homologues travaillant en France.

Bref, ces frontaliers se mobilisent pour conserver leur statut dérogatoire et c'est là que je les suis plus. En effet, en France, pays des rentes et des privilèges, chacun a pris le parti de se battre pour sa corporation au détriment des autres.
Je crains donc que la mobilisation des frontaliers, si leur slogan est la conservation de leurs régime spécial, ne rencontre que peu de solidarité de la part de leurs compatriotes franco-français qui culturellement préfèrent voir les autres rabaissés à leur niveau au nom de l'égalité plutôt que de chercher à s'élever au niveau de ceux qu'ils jalousent.

Je conseillerai donc aux frontaliers de défendre plutôt le droit à la libre assurance maladie  pour tous et pas seulement pour eux en utilisant les arguments que les libérés de la sécu utilisent auprès des monopoles illégaux pour tous les travailleurs français.

A bon entendeur ou bien ?

Pour en savoir plus :
·         vous avez la version douce ici  http://www.frontaliersoubien.org
·         la version acide dopée à la molécule H16 là  http://www.contrepoints.org/2013/10/02/141168-securite-sociale-ca-y-letat-francais-installe-miradors
·         et la version de Faraj, le libéré "historique" de la sécu repris sur Mediapart ici


2/10 : Les Expert sur BFM Business
Nicolas DOZE en remet une couche sur la fin du monopole de la sécu.
Il est toujours étonnant que ses interlocuteurs, pourtant "experts" et pro libre concurrence soient aussi ignares sur le sujet, ou qu'ils savent et ne veulent rien en dire…
Quelques minutes rafraichissantes à écouter ici http://www.youtube.com/watch?v=DRuLGlEhMcw

Nicolas, si vous me lisez je suis à votre disposition pour débattre avec vos experts !

3/10 : Le tiers payant pour tous
Que dire de plus que cet article de l' ALEPS ?
On anesthésie encore plus les français en leur donnant le sentiment que la sécu c'est totalement gratuit !
Déjà qu'on ressortait de chez le pharmacien avec des sacs pleins sans débourser un centime, on voit déjà les abus de prise de rendez-vous chez les professionnels de santé à l'exemple de ce qui est déjà constaté avec les bénéficiaires de  la CMU.


Je vous ai gardé le meilleur pour la fin  : Passage en DEFCON 3

Ma convocation au TASS ne devrait plus tarder et je ne vois pas par quel miracle ils reconnaitront mon droit là où ils l'ont toujours refusés à ceux qui sont passés avant moi depuis des années.
Mais bon, j'ai décidé de suivre le MLPS et la voie de la bataille juridique et non pas celle de la révolte fiscale, illégale (bien que légitime quand cette pression fiscale est trop importante mais c'est un autre débat).

J'anticipe donc une condamnation et la délivrance par le TASS d'un titre exécutoire qui permettra à l' URSSaf de procéder à une saisie.

Le MLPS confirme qu'aucun de ceux qui ont suivi leur procédure ne s'est fait saisir à ce jour mais je ne tiens pas à être l'exception qui confirme la règle …

Je passe donc en DEFCON 3 en serrant les boulons sur l'insaisissabilité.

Pour les comptes bancaires
N'ayant pas pu ouvrir un compte à l'étranger (contrairement à tous mes camarades libérés passés chez ING Luxembourg, bande de veinards), j'ai donc mis à zéro mes comptes et livret d'épargne personnel.
Mon épouse (avec qui il ne faut pas que je me fâche à présent ;-) à tout récupéré sur des comptes à son nom sur lesquels j'ai procuration. Idem sur les livrets des enfants mineurs.
Il ne s'agit pas donation mais juste de dépôt d'argent sur des comptes où j'ai procuration et où je garde la propriété des sommes déposées. La donation est possible mais soumise à fiscalité (voir plus bas).

En cas de blocage de mon compte perso sur lequel transitent mes revenus/dépenses à caractères pro, je passerai par un compte perso de mon épouse, ouvert récemment à cet effet.
D'ailleurs avec une simple procuration je peux utiliser le chéquier et la carte bleue de mon épouse. Pratique.

L'épargne "retraite" est partie au Luxembourg dans une assurance vie sur laquelle je vais cotiser pour ma retraite à la place de la CIPAV, ma caisse de retraite "obligatoire", que j'ai quitté aussi.
Anticipant les questions à ce sujet, je réponds par avance que j'ai choisi Europartner La Mondiale parmi les assurances vie référencées sur www.qlss.fr . Je ne fais pas de pub. Je ne dis pas que c'est la mieux. Je dis juste que c'est celle que j'ai choisie par rapport à ma situation personnelle.

Pour les véhicules
Déjà en location, donc non saisissables, ou au nom de mon épouse (encore ;-).

Pour la résidence principale :
Apparemment l'arme lourde serait de monter une SCI mais pour n'y loger qu'une seule résidence c'est d'un cout prohibitif.
Ayant acheté en indivision, et étant marié sous le régime de la séparation, seule ma part serait susceptible de faire l'objet d'une saisie.

Toutefois il apparait que : Les créanciers personnels d’un indivisaire ne peuvent saisir sa part dans les biens indivis, meubles ou immeubles (article 815-17 alinéa 2), ni ne prendre aucune mesure ayant pour effet de rendre cette part indisponible (1ère chambre civile de la Cour de cassation, 15 juillet 1999)

Super !

Cette règle comporte toutefois une dérogation quand le créancier d’un indivisaire bénéficie d’une hypothèque consentie par tous les indivisaires ou est titulaire d’une créance engageant solidairement tous les indivisaires. Il est alors fondé à poursuivre la saisie et la vente du bien indivis sur lequel s’exerce la poursuite (1ère chambre civile de la Cour de cassation, 20 novembre 1990).

Ce qui est le cas de la banque pour un prêt immobilier mais pas le cas de l' URSSaf. Donc bon pour moi.

Il est à noter que si l’article 815-17 alinéa 2 du code civil interdit aux créanciers personnels d’un des indivisaires de saisir sa part dans les biens indivis, ceux-ci (les services fiscaux ou les banques par exemple) peuvent provoquer le partage au nom de leur débiteur ou encore intervenir au partage que celui-ci aurait provoqué (article 815-17 alinéa 3 du code civil).

A mince !  Là je suis cuit.

La demande de partage est soumise au respect des conditions suivantes :
·       les créanciers doivent démontrer que leurs intérêts sont en péril et que le débiteur néglige de faire valoir ses droits (1ère chambre civile de la Cour de cassation, 17 mai 1982) ;
·       cette action ne peut être intentée que s’il existe une créance certaine, exigible et liquide (chambre des requêtes de la Cour de cassation, 25 mars 1924) ;
·       les créanciers doivent prouver l’existence d’un intérêt à agir. Cet intérêt est caractérisé lorsque la créance est en péril, du fait notamment de l’insolvabilité du débiteur ou du risque de voir la valeur du bien indivis affectée par les fluctuations du marché immobilier (1ère chambre civile de la Cour de cassation, 19 novembre 1996).

Ouf ! Le premier point est pour moi : je ne vais pas mettre l' URSSaf en péril par ma créance. Loin de là.

En conclusion je me sens rassuré sur ce sujet. J'entame néanmoins une démarche "prospective" de donation de ma part à mon épouse pour évaluer si il est nécessaire d'en arriver là pour dormir tranquille.
Les biens immobiliers n'entrant pas dans le cadre des dons manuels  cela implique une procédure particulière  à creuser.

Une autre piste serait d'utiliser la donation rémunératoire entre époux mais elle ne fait l'objet d'aucune définition dans le Code Civil…
Une donation rémunératoire est définie par la remise de biens en contrepartie de services rendus par un tiers ou par un époux, allant, dans ce dernier cas, au-delà de l'obligation de contribuer aux charges du mariage.
Une donation rémunératoire est définie par la remise de biens en contrepartie de services rendus par un tiers ou par un époux, allant, dans ce dernier cas, au-delà de l'obligation de contribuer aux charges du mariage. Une telle donation est, en effet, fréquente entre époux lorsqu’ils sont mariés sous le régime de la séparation de biens ; elle est à l’origine de conflit entre les époux en instance de divorce.


Pour les biens meubles :

Pour commencer si les biens sont détenus dans les locaux d'habitation, la saisie-vente doit être autorisée par le JEX juge de l'exécution auprès duquel un recours peut encore être formulé. Cela n'est pas le cas pour des locaux professionnels où le titre exécutoire du TASS suffit à engager la procédure de saisie.

Ensuite, si le JEX donne son autorisation  :

Certains biens mobiliers sont insaisissables lorsqu'ils sont nécessaires à la vie courante et au travail.
Ainsi, la personne saisie continue de disposer des éléments suivants :
·         vêtements,
·         literie,
·         linge de maison,
·         objets et produits nécessaires aux soins corporels et à l'entretien de la maison,
·         denrées alimentaires,
·         objets de ménage nécessaires à la conservation, à la préparation et à la consommation des aliments,
·         appareils de chauffage,
·         table et chaises pour prendre les repas en commun,
·         meuble pour les vêtements et le linge, et un pour ranger les objets ménagers,
·         machine à laver le linge,
·         livres et objets nécessaires à la poursuite des études ou de la formation professionnelle,
·         objets d'enfants,
·         souvenirs à caractère personnel ou familial,
·         animaux d'appartement ou de garde,
·         animaux d'élevage (ainsi que les denrées nécessaires à leur élevage),
·         instruments de travail nécessaires à l'exercice personnel de l'activité professionnelle,
·         poste téléphonique permettant l'accès au service téléphonique fixe ou mobile.

Heureusement que ma box internet est propriété insaisissable de mon opérateur car le législateur n'a pas prévu le cas de figure dans cette liste à la Prévert !

Donc pour tous ce qui n'est pas dans la liste, et dont les factures sont explicitement à mon nom, je vais devoir faire une donation à mon épouse.
C'est simple mais fastidieux : remplir le formulaire de don manuel CERFA 2735 en listant les objets et leur montant évalué et communiquer le formulaire au centre des impôts.
Entre époux l'abattement est de 80.724€ tous les 15 ans. Au-delà ça taxe de 5% à 45% !


Sur ce, je vous laisse. J'ai un formulaire 2735 à remplir. Heureusement (et malheureusement …) ça ira vite !


Pour plus d’information : www.qlss.fr
Et rendez-vous à la réunion d’information du 23/11 à Neuilly sur seine à laquelle je participerai.
Information et inscription :http://qlss.fr/23112013.pdf


Soyez forts

Laurent C.




Episode 19 - Huisser 4eme round

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Comme à chaque épisode voici le tableau de bord des derniers échanges avec les monopoles illégaux :
Je quitte la sécu épisode 19
imgscan contrepoints 2013-2284 je quitte la sécu3 octobre : Le système de santé que le monde entier nous envie ?
« La France a le meilleur système de santé au monde, entend-on souvent. Le meilleur, peut- être, mais pas forcément le plus efficace, à en croire Bloomberg. Selon un classement établi par cette dernière sur trois critères (espérance de vie, coût par habitant et part du PIB), la France se classe 19e… entre la Malaisie et l’Equateur. Car si le résultat de notre politique de santé est plutôt satisfaisant (l’espérance de vie française est la 10e plus élevée au monde), son coût est particulièrement élevé pour la collectivité : les dépenses de santé représentent 12,5% du PIB, le quatrième rang mondial sur ce critère. »
5 octobre : Claude Reichman pour une réunion du MLPS à Brives-la-Gaillarde
L’exposé et 14 réponses aux questions les plus communes, en vidéo sur Youtube.
7 octobre : Hold-up sur vos mutuelles – saison 2
On croyait l’affaire pliée depuis la décision du Conseil constitutionnel de juin dernier retoquant la loi permettant la désignation de mutuelle monopolistique par branche professionnelle, au lieu de laisser chaque entreprise choisir.
Le gouvernement va retenter le passage en force pour acheter la paix sociale avec les syndicats, salariés et patronaux, qui se délectent d’avance de ce nouveau gâteau à se partager en gestion paritaire comme on dit pudiquement.
Toujours sur ce sujet des assurances maladies complémentaires obligatoires à partir de janvier 2016, vous noterez le silence assourdissant autour de la taxation de ces complémentaires à partir de janvier 2014 ! En effet, les salariés verront la part patronale de leur mutuelle intégrée dans leur revenu imposable, donc soumis à 15,5% de CSG/CRDS…
Cela fait quand même 1 milliard d’euros sur les 76% de salariés déjà bénéficiaires d’une complémentaire. En 2016 quand 100% des salariés seront obligatoirement couverts cela générera d’autant plus de recettes fiscales ! C’est bien joué : on créé une nouvelle taxe sur une assurance facultative et on oblige ensuite tout le monde à prendre l’assurance.
7 octobre : Hold-up sur les retraites des libéraux et chefs d’entreprise
Décidément une journée noire : vote de l’article 32 de la réforme des retraites.
Cet article consacre la mainmise de l’Etat sur la CNAVPL (caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales) qui chapeaute l’ensemble des caisses de retraites de branche (CIPAV, CARCDSF, CAVP, CARPV, CAVAMAC, CARPIMKO, CARMF, CAVOM, CRN, CAVEC, …)
Pour la faire courte :
  • Sur le plan de la gouvernance on peut s’attendre à une gestion centralisée calamiteuse sur le mode du RSI. Par exemple les frais de gestion du RSI sont de 5,8% des cotisations contre 1,3% à la CARMF (soit 4,5 fois moins). Idem sur les taux d’impayés qui sont dix fois moindre.
  • Sur le plan financier l’État souhaite faire main basse sur les réserves de ces caisses qui sont à l’équilibre et qui ont eu la prudence de constituer quelques noisettes pour faire face à leurs engagements dans les prochaines années. Cela ira bien entendu renflouer les caisses des régimes spéciaux, pour ne pas dire spécieux, qui sont en déficit.
Je m’inquiète donc pour ceux qui sont encore dans le système. Pour ma part je suis sorti de lapyramide de Ponzi. 
8 octobre : Le RSI se manifeste enfin
Je m’interrogeais dans l’épisode précédent du silence du RSI depuis mars. J’ai été entendu : voici en courrier simple ce jour l’appel de cotisation concernant la régularisation 2012 et le 4ème trimestre 2013, auxquels s’ajoutent les 2ème et 3ème trimestres que je n’ai pas réglés.
Bizarrement pas de mention de pénalités de retard pour ces trimestres dus…
Le tout est à payer au 5 novembre. J’ignore et j’attends la mise en demeure.
9 octobre : 4ème contrainte d’huissier
Ce matin dans la boite au lettre en courrier simple la 4ème contrainte à payer de l’URSSAF. Étonnamment ce courrier indique que l’huissier est passé le 4 octobre et que conformément à la loi il a laissé un avis de passage.
Nous surveillons pourtant de très près la boite aux lettres et nous n’avons pas vu cet avis de passage. De là à ce qu’il ne soit même pas passé… c’est sa parole contre la mienne. Bref, cet impondérable m’a fait perdre 5 jours dans le délai de réaction déjà court pour faire opposition au TASS.
Je fais donc rapidement le courrier d’opposition au TASS et je me fends au passage d’un recommandé à l’huissier lui demandant de faire la lumière sur cet avis de passage fantôme.
10 octobre : Question d’un sénateur à la Ministre de la santé
Un élu UMP est sorti de sa léthargie sénatoriale non pas pour interroger la Ministre de la santé sur lafin du monopole de la sécu mais bien sur sa confirmation !
En effet ce sénateur s’inquiète de « la prolifération des messages tendant à la remise en cause du monopole des caisses françaises de sécurité sociale ».
Mieux : « Il souhaiterait qu’elle lui confirme la conformité du droit français aux dispositions communautaires applicables, qu’elle lui indique en conséquence s’il est possible ou non de « quitter » la sécurité sociale française, et, dans la négative, qu’elle lui expose les mesures d’information qui vont être prises pour mettre un terme à la confusion sur cette question. »
J’ai failli lire « les mesures de coercition qui vont être prises », mais c’est mon mauvais esprit…
11 octobre : Appel de la secrétaire de l’huissier
Cette dame  m’appelle pour me faire part de son étonnement à mon courrier AR. Je lui confirme donc que j’attends une réponse formelle à mon courrier pour savoir si oui ou non l’avis de passage a été déposé. Dans la négative la contrainte tomberait immédiatement du fait du non-respect de la procédure de notification.

11 octobre : Comment se faire imposer rétroactivement son épargne longue ?
Après vous avoir encouragé fiscalement à épargner à long terme, pour vous constituer un complément de retraite par exemple, sous forme de PEA, Assurance Vie, PEE, PERCO etc., les hommes de l’État se proposent de voter dans le PLFSS 2014 (Projet de loi de finance de la SS) l’imposition uniforme à 15,5% de toutes vos plus-values. Pour rappel auparavant le calcul se faisait année par année en prenant le taux de CSG applicable au moment de chaque plus-value. Là c’est 15,5% sur la totalité de vos plus-values, même si quand vous aviez ouvert votre contrat la CSG était 5% !  Pour rappel la CSG a été créé en 1992 à 1,1%. Nous sommes maintenant à 15,5% mais rassurez-vous, quand vous sortirez de votre assurance vie dans 15 ans elle sera à 25%.
La minute de vérité par Nicolas Doze sur BFM, en vidéo sur youtube.
Ce déni de droit milite pour la constitution d’une épargne légale hors de France et de préférence dans un pays respectueux des droits de propriété pour pas se faire « chyprer » son épargne.
Vous récupérerez votre épargne sans plus-value en prenant votre retraite… hors de France !
Les Portugais l’ont bien compris et déroulent le tapis rouge en proposant une franchise totale d’impôt aux retraités français.
Que restera-t-il de la France :
Un Disneyland géant ? oui mais sans les boutiques pour les touristes car elles ne seront ouvertes que de 10h à 15h avec une pause entre midi et deux…
Il restera aussi une sécu monopolistique et une retraite de Ponzi « que-le-monde-entier-nous-envie » mais plus personne pour la payer.
13 octobre : Privatiser  la sécurité  sociale : une urgence
« Alors que le feu est à la maison, le pouvoir prépare tranquillement des mesures pour rééquilibrer les comptes de la Sécurité sociale dans un avenir incertain » écrit Michel de Poncins.
A la lecture de cet article je m’interroge : pourquoi vouloir privatiser la sécu ? Il suffit simplement d’appliquer les directives européennes autorisant la libre concurrence. Que cette concurrence se fasse entre des assureurs ou mutuelles privées et une sécu publique cela ne me gêne pas. Nombreux sont encore chez EDF et doivent y trouver leur intérêt non ?
18 octobre : Il en remet une Doze sur la fin du monopole de la sécu
Mention spéciale dans cet épisode à Nicolas Doze de BFM Business, seul journaliste à parler régulièrement l’idée de quitter la sécurité sociale. Je cite « Des Français quittent la sécu car l’État leur en prend trop ». A voir ici.
Enfin, pour faire suite à de vifs débats sur les réseaux sociaux
Sur le fond : voici le dernier communiqué du MLPS en date du 07/10/2013
« Face aux actions de désinformation des partisans du monopole de la sécurité sociale en France, le MLPS est amené à rappeler les dispositions légales en la matière.
Le monopole de la sécurité sociale a été supprimé en France par les directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE, entièrement transposées dans le droit national par les lois n° 94-5 du 4 janvier 1994, n° 94-678 du 8 août 1994 et par l’ordonnance n° 2001- 350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001.
La loi n° 94-5 du 4 janvier 1994 a autorisé les sociétés d’assurance privées à couvrir l’intégralité des risques sociaux (maladie, vieillesse, accidents du travail), alors qu’elles étaient jusqu’alors cantonnées à la couverture complémentaire de ces risques.
De même la loi n° 94-678 du 8 août 1994 a modifié le code de la sécurité sociale et autorisé les institutions de prévoyance à couvrir l’intégralité des risques sociaux. Dès cette date, il était acquis que la Sécurité sociale était bien visée par les directives européennes, puisque cette loi de transposition concerne notamment les régimes de retraite AGIRC et ARRCO qui sont des régimes de sécurité sociale à part entière qui « mettent en œuvre la retraite complémentaire obligatoire en répartition des travailleurs salariés et assurent une solidarité nationale interprofessionnelle (ARRCO et AGIRC, articles L 921-1 et suivants du code de la sécurité sociale) », comme l’indique la direction de la sécurité sociale elle-même sur son site Internet.
Enfin l’ordonnance du 19 avril 2001, ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, a transposé les directives dans le code de la mutualité, qui régit toutes les caisses de sécurité sociale (à l’exception de celles qui ont le statut d’institutions de prévoyance relevant de la loi du 8 août 1994) et les autorise désormais également à couvrir l’intégralité des risques sociaux et non plus seulement à le faire à titre complémentaire.
Chaque citoyen français peut donc user des dispositions légales et s’assurer pour tous les risques sociaux auprès d’une entreprise communautaire, comme le confirme l’article L 362-2 du code des assurances qui dispose :
«  Toute entreprise d’assurance communautaire établie dans un État membre autre que la France peut couvrir ou prendre sur le territoire de la République française, en libre prestation de services à partir de cet établissement, des risques ou des engagements conformément aux agréments qui lui ont été accordés par les autorités de contrôle de son État d’origine, sous réserve que le Comité des entreprises d’assurance ait préalablement reçu de ces dernières les informations requises. »
En vertu des dispositions de l’ordonnance n° 2001-377 du 2 mai 2001, les personnes qui ne sont pas assurées pour la maladie auprès de la Sécurité sociale française sont exonérées de CSG et de CRDS sur leurs revenus d’activité et de remplacement.
Le MLPS rappelle enfin que, dans son communiqué du 26 janvier 2012, la Commission européenne a confirmé que
« les règles de l’Union européenne en matière d’assurance s’appliquent à tous les organismes d’assurance maladie et instituent une concurrence équitable sur le marché de l’assurance maladie ».
Sur la forme : je ne peux mieux conclure les débats que par le post de Jean-Nicolas, libéré depuis 5 ans, qui m’a aimablement permis de reproduire ici son point de vue :
« En droit interne, quand la LETTRE d’une loi est d’interprétation difficile, les juristes ont recours à l’analyse de l’ESPRIT de la loi, tel qu’il ressort des débats parlementaires. Ici, l’ESPRIT des directives 92/49/CEE et 92/96/CEE tel qu’il ressort de l’interprétation faite par la Commission européenne elle-même est d’une clarté limpide, même si la LETTRE des directives est d’interprétation difficile. Quant à la transposition dans le droit interne, elle a été faite par une ordonnance, et donc sans débat parlementaire, et de façon suffisamment ambiguë pour qu’elle puisse être interprétée dans un sens par la Commission européenne (comme transposant effectivement les directives pour ne pas continuer à payer les astreintes financières du « manquement sur manquement »), et dans un sens inverse pour ce qui est de son application dans le droit national. Pour le gouvernement, sortir de l’ambiguïté, soit en appliquant pleinement les directives dans le sens de la concurrence européenne, soit en faisant le choix d’un régime légal supprimant les multiples caisses et régimes spéciaux, c’eût été dans un cas comme dans l’autre se heurter de front aux syndicats en s’en prenant à leur principale pompe à pognon. Voilà pourquoi on en est toujours au même point 12 ans après, et voilà pourquoi le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif comme le pouvoir judiciaire n’ont toujours pas pu ni voulu sortir de l’ambigüité. Voilà aussi pourquoi ils ne peuvent ni reconnaître aux sortants de droit de sortir officiellement, ni les condamner vraiment, ce qui les obligerait dans un cas comme dans l’autre à sortir de l’ambigüité. Voilà aussi pourquoi leurs seules armes sont le mensonge, la désinformation, les menaces et le chantage. »
Pour enfoncer le clou voici la réponse de la CUJE (Cour de Justice Européenne) du 16 octobre 2013 qui confirme que les caisses de sécu sont des régimes professionnels : « Malgré son caractère public et sa mission d’intérêt général, une caisse d’assurance maladie peut être considérée comme un organisme « professionnel » soumis à la directive sur les pratiques commerciales déloyales »
Pour plus d’information sur le mouvement Quitter la Sécurité Sociale : www.qlss.fr
Et rendez-vous à la réunion d’information du 23/11 à Neuilly-sur-seine à laquelle je participerai.
Soyez forts

Fin du monopole confirmée sur RMC

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La vice-présidente de la commission des finances de l'assemblée nationale a confirmé la fin du monopole sur RMC

Au passage je donne quelques éléments chiffrés sur les avantages d'une assurance maladie privée pour enfoncer le clou.

Ecouter le podcast du 23/10 
http://www.rmc.fr/emission-radio/podcast/carrement-brunet-215/


Le mp3 complet en téléchargement : http://podcast.rmc.fr/channel215/20131023_carrement_brunet_0.mp3
La confirmation de la fin du monopole est donnée à la 20eme minute.

Les masques tombent

Laurent C.

Je quittte la sécu - Episode 20 - Avis de saisie vente

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Comme à chaque épisode voici le tableau de bord des derniers échanges avec les monopoles illégaux :
Je quitte la Sécu

19 octobre : régularisation URSSAF 2012
Comme chaque année à la mi-octobre je reçois la régularisation URSSAF par rapport à mes revenus déclarés 2012.
Je ne leur dois plus la CSG/CRDS mais je continue de payer les allocations familiales. Toutefois la base de revenus 2012 prise en compte étant grossièrement erronée (erreur de ma part en début d’année dans la Déclaration Commune de Revenu), j’informe l’URSSAF de cette erreur en joignant pour preuve ma déclaration de revenu professionnels (« 2035 » pour les connaisseurs) et en leur demandant de refaire le calcul de régularisation sur cette base.
Je réglerai uniquement la partie Allocations Familiales de cette régularisation.
22 octobre : double citation sur BFM Business
Émission « Les experts », Alain Madelin me cite à deux reprises. Écouter à partir de 10 mn en cliquant ici. Étonnant d’entendre un libéral comme Alain Madelin nier de manière péremptoire la fin du monopole de la sécu… Que cherche-t-il à protéger ?
Bis repetita dans les premières minutes de la deuxième partie d’émission, à écouter ici. En tout cas merci à Nicolas Doze de remettre le sujet sur la table régulièrement. Pour la cause.
23 octobre : hold-up sur les mutuelles – saison 2
Pourtant débouté par le Conseil  Constitutionnel le 13 juin 2013, l’État revient à la charge avec son arme favorite : la Taxe. Sans commentaires. Ils ont osé…
« À l’occasion de la LFSS pour 2014, Marisol Touraine suggère de taxer les entreprises qui ne se tourneront pas vers l’organisme recommandé par leur branche en augmentant le montant du forfait social sur les contributions des employeurs de 8 à 20 %.
Les entreprises qui préféreront privilégier l’intérêt de leurs salariés en faisant jouer la concurrencepour leur offrir les meilleures garanties au moindre coût seront taxées de 12 % du montant de leurs contributions. Même si ce choix est opéré en concertation et avec l’accord de leurs salariés et de leurs représentants.
Seules échapperont à cette nouvelle taxe, les entreprises qui accepteront de souscrire un contrat de moindre qualité auprès d’un organisme de protection sociale géré par les syndicats nationaux. »
23 octobre : passage sur RMC Brunet 
Pour la deuxième fois, Claude Reichman est invité à débattre de la fin du monopole de la sécu.
Je suis intervenu pour donner des éléments chiffrés de comparaison entre la sécu et une assurance maladie privée.
Au cours de l’émission, la députée socialiste Valérie Rabault, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a longtemps tourné autour du pot à la question de savoir si la sécu était toujours en situation de monopole. Il lui aurait pourtant été facile de répondre oui comme Alain Madelin la veille dans BFM Business. Elle ne l’a pas plus nié et a fini par reconnaître à l’arrachée que « le règlement européen s’applique« .
Il va donc falloir une troisième émission pour qu’un représentant de l’État réponde clairement par oui ou par non à cette question. En attendant satisfaisons-nous du 84% de votant pour le libre choix de son assurance maladie.
Quitter la sécu Eric Brunet
25 octobre : l’effondrement incognito du régime collectiviste français
Dans son article sur Contrepoints, Bernard Martoïa commente l’émission de RMC et revient sur la décision de la CJUE du 03/10/2013 qui conclue : « L’interdiction des pratiques commerciales déloyales vis-à-vis des consommateurs s’applique également aux caisses de maladie du régime légal ».
Cette décision fait également l’objet d’un communiqué du MLPS.
Me concernant, je n’ai pas souvenir avoir signé un contrat avec la sécu qui m’a donc affilié d’office… L’absence de contrat étant une pratique déloyale je vais pouvoir les attaquer pour extorsion de fonds !
D’ailleurs Valérie Boyer, ancienne cadre supérieur de la Sécurité Sociale et député UMP sait de quoi elle parle quand elle confirme « Ça va être la révolution en France la CEJ donne l’autorisation de CHOISIR son assurance santé »

Ça va être la révolution en France la CEJ donne l'autorisation de CHOISIR son assurance santé http://www.contrepoints.org/2013/10/25/143803-securite-sociale-leffondrement-incognito-du-regime-collectiviste-francais  LA FIN DU MONOPOLE !

25 octobre : 6ème mise en demeure de l’URSSAF
Toujours pareil. L’huissier et sa contrainte ne devrait pas tarder à la mi-novembre. 
27 octobre : la nouvelle affiche du Collectif Antigone
Collectif Antigone
Je profite de l’occasion pour vous inviter à regarder leur courte vidéo « Et si nous avions fait fausse route depuis 60 ans ? »
28 octobre : commandement de payer au fin de saisie-vente
Ce matin l’huissier sonne à la porte pour la première fois. Ça change. L’avis qu’il nous remet change également car il est intitulé « Commandement de payer au fin de saisie-vente » ce qui fait toujours dresser les poils quand on le voit pour la première fois.
Pour la faire courte, sauf à payer l’URSSAF dans les 8 jours, l’huissier pourra venir procéder à une saisie-vente à la maison. Au surplus il lui est donné la possibilité de procéder à des mesures conservatoires immédiates sur les comptes bancaires !
Comme je n’ai toujours pas été convoqué au TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociales), je n’ai pas pu être condamné et mon brave huissier n’a donc pas en sa possession de titre exécutoire lui donnant le droit de procéder ainsi.
Renseignement pris auprès de mes amis libérés de la sécu, il apparaît que le TASS n’a pas dû envoyer dans les délais impartis la copie d’une des oppositions à contraintes de payer que j’envoie après chaque passage d’huissier.
Cet huissier bien zélé, en absence de retour du TASS, a donc considéré que je n’avais pas fait opposition et a lancé sa procédure de saisie-vente.
Un coup de fil à l’huissier me confirme qu’il vient juste, quelle coïncidence, de recevoir ce même jour le courrier du TASS et que je ne devais donc pas tenir compte de son passage le matin même… On croit rêver. Je lui demande donc un courrier confirmant formellement ce propos. Que j’attends toujours depuis….
En retour je me fends du courrier recommandé suivant à son intention :
« Maître,
Je vous informe par la présente que je conteste le commandement aux fins de saisie vente qui m’a été délivrée le 28/10/2013.
Vous trouverez copie ci-joint de l’accusé réception de mon opposition à contrainte du TASS datée du 11/10/2013.
Ce commandement est abusif car l’URSSAF n’a aucun titre exécutoire à mon encontre.
Je saisirai le Juge de l’Exécution et demanderai le paiement de dommages et intérêts.
Veuillez agréer, Maître, mes salutations distinguées »
Je profite de cet événement relativement perturbant pour relativiser l’aventure des libérés de la sécu par rapport à la mienne que je relate dans ces épisodes.
En effet, les réactions des caisses de sécu, des caisses de retraites et de l’URSSAF sont très différentes d’un département à un autre. Certains libérés depuis plusieurs mois n’ont toujours rien reçu alors que j’en suis à mon cinquième passage d’huissier !
Cela dit, je n’ai pas reçu un seul courrier recommandé de la part du RSI (ma sécu) et la CIPAV (ma retraite) depuis 8 mois que je suis libéré alors que d’autres sont déjà attaqués sur ces sujets. Je ne me plains pas. Même si faut rester serein pour bien dormir la nuit…
29 octobre : Contribuables Associés me donne la parole
Un grand merci à Contribuables Associés qui a eu le courage de publier mon brûlot « Sécurité sociale : brisons le monopole »
29 octobre : vote du PLFSS 2014
4,2 milliards de taxes, impôts et cotisations supplémentaires et 4,4 milliards d’économie dont 2,9 rien que pour la branche Maladie. Total : 8,6 Milliards pour boucher un déficit de 13 Milliards. Le compte n’y est pas pour l’État mais en revanche pour vous ça se traduit par payer plus pour être soigné moins !
En vrac :
  • Baisse du quotient familial. Dans mon cas avec 5 enfants et à revenus identiques, je vais payer 22% de plus d’impôt en 2014 ! Faite vos simulations si vous ne voulez pas être surpris au troisième tiers en septembre 2014…
  • Une fiscalisation pour les salariés de la participation des employeurs aux contrats collectifs de complémentaire santé. Après avoir rendu la mutuelle obligatoire pour tous en 2016, taxer les salariés sur ces mutuelles est assez croquignolet.
  • Uniformisation du taux de prélèvements sociaux à 15,5% sur votre assurance vie. Ça c’est encore pour moi aussi.
  • Déplafonnement de la cotisation d’assurance-vieillesse des travailleurs indépendants : j’ai bien fait d’en sortir sinon c’était encore pour bibi.
  • Et la meilleure pour la fin : taxation des contrats complémentaires santé non responsables, prenant en charge des dépassements d’honoraires des médecins. Parce que bien sûr ce n’est pas responsable de payer soi-même volontairement pour être mieux rembourser ensuite. Ah non.
Sur le volet baisse des dépenses, il y en a pour tout le monde. Je vous laisse lire cet article duPoint. 
30 octobre : les multiples avantages du contrat d’assurance-vie de droit luxembourgeois
Au-delà de pouvoir remplacer le régime obligatoire d’assurance vieillesse de nos caisses de Ponziretraites par répartition, l’assurance-vie de droit luxembourgeois offre d’autres avantages, à lire ici.
30 octobre : Le MLPS exige la révocation du directeur de la sécurité sociale
Le MLPS répond au communiqué du 29/10 de la Direction de la Sécurité Sociale qui prétend que l’arrêt du 3/10/2013 de la CJUE « ne change rien à l’obligation de cotiser auprès de la sécurité sociale ». À lire ici.
31 octobre : pour sauver notre système de santé : la concurrence !
« Les réformes allemandes et néerlandaises ont donc permis l’émergence d’une concurrence entre les caisses d’assurance. La qualité des soins n’a pas diminué et, dans le cas des Pays-Bas, elle a même augmenté depuis la réforme de 2006 ». Un article de Nicolas Lecaussin dans Les Échos.
3 novembre : et la Cour de justice de l’Union européenne confirma la fin du monopole de la Sécu française
« La Cour européenne a donc jugé qu’en dépit de son statut, la caisse allemande devait se voir appliquer la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur. Ce qui signifie qu’aux termes de cette directive toutes les caisses sociales faisant de l’assurance sont des entreprises et leurs affiliés des consommateurs, donc des clients » (un article de Claude Reichman sur Atlantico.fr).
En tant que client, je vous invite à demander le contrat qui vous lie avec la Sécurité Sociale. Ils peuvent chercher. Moi je n’ai rien signé. Et vous ? 
Pour plus d’information sur le mouvement Quitter la Sécurité Sociale : www.qlss.fr
Et rendez-vous à la réunion d’information du 23/11 à Neuilly sur seine à laquelle je participerai. Déjà plus de 200 inscrits ! Information et inscription : http://qlss.fr/23112013.pdf
Soyez forts

Je quitte la sécu - Episode 21

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Comme à chaque épisode voici le tableau de bord des derniers échanges avec les monopoles illégaux depuis ma libération en janvier 2013 :
Je quitte la sécu
17 octobre : La REIF, antenne de la Sécu à Bruxelles, reconnaît la notion de pratique trompeuse appliquée aux caisses d’assurance maladie publiques.
Ne boudons pas notre plaisir avant que l’article soit enlevé du site web de cette antenne de la Sécurité Sociale à Bruxelles.
Pour rappel de l’épisode 19, la Cour européenne a jugé qu’en dépit de son statut, la caisse allemande devait se voir appliquer la directive 2005/29/CE du 11 mai 2005 « relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur ». Ce qui signifie qu’aux termes de cette directive toutes les caisses sociales faisant de l’assurance sont des entreprises et leurs affiliés des consommateurs, donc des clients.
6 novembre : Mensonge d’État dans l’émission « C dans l’air » de France 5
Une émission où étonnamment n’était invité que le directeur de la répression des fraudes à la Caisse nationale d’assurance maladie sans contradicteur… C’est beau la pluralité de l’information sur une chaîne publique.
On remarquera quand même que ce monsieur n’est pas bien à l’aise. On se souviendra de lui et de son mensonge. « We don’t forgive – We don’t forget » (on ne pardonne pas, on n’oublie pas) comme disent les Anonymous.
8 novembre : Cinquième contrainte d’huissier
Réglé comme du papier à musique chaque mois depuis juillet, au courrier ce matin ma cinquième contrainte à payer l’URSSAF.
Pour la deuxième fois le clerc n’a pas pris la peine de sonné ni de laisser un avis de passage, ce qui est contraire à la législation et me fait perdre deux jours dans le délai d’opposition au TASS le temps que reçoive l’avis par la poste.
Je me déplace donc chez l’huissier pour lui remettre en main propre le courrier suivant dont j’ai récupéré une copie contresignée. Non mais.
Maître,
Pour la deuxième fois je reçois par courrier simple une signification de contrainte de votre part sans qu’un avis de passage n’ait été laissé dans ma boite aux lettres ni même que vous n’ayez sonné à mon domicile alors que j’étais présent. Je vous rappelle que la Loi vous oblige à vous présenter à mon domicile, et en mon absence à laisser un avis de passage.
Je vous informe que je me permettrai de signaler ce comportement inapproprié à votre Ordre si cela devait se reproduire ainsi que porter ce fait devant les instances compétentes.
Veuillez agréer, Maître, mes salutations distinguées.
Nous verrons si cela sera suivi d’effet le mois prochain.
En poursuivant la discussion aimablement avec l’huissier nous reparlons de l’avis de saisie-vente de l’épisode 20. Il me conseille de lui envoyer, dès que je la recevrai, la copie de l’accusé de réception du TASS à mon opposition à la contrainte. Cela lui permettant de bloquer la procédure sans attendre que le TASS lui envoie son exemplaire hors délai et génère le démarrage de la saisie-vente automatiquement.
Voici le modèle de courrier utilisé :
Maître,
Veuillez trouver ci-joint copie de l’accusé de réception envoyé par le TASS en réponse à ma dernière opposition à contrainte. Par conséquent je vous demande de bloquer la procédure exécutoire de l’URSSAF à mon encontre.
Veuillez agréer, Maître, mes salutations distinguées.
D’ailleurs, pour nous faciliter la vie avec ces échanges mensuels de courriers avec le TASS et l’huissier j’ai imprimé à l’avance les courriers types pré-signés avec des blancs pour les dates et les montants. Ceci permet à mon épouse de traiter rapidement chaque cas de figure. Voire de déléguer à mon voisin de confiance la gestion de ces contraintes lors de nos futurs congés (bien prévoir une procuration lui permettant de retirer l’avis chez l’huissier et une bonne bouteille pour la peine de relever chaque jour notre courrier).
9 novembre : Le CHRU de Montpellier s’offre 340.000 € d’art moderne
Le saviez-vous ? En cotisant à la sécu vous devenez des mécènes de l’art contemporain !
12 novembre : Un administrateur de la CAF démissionne
Témoignage édifiant, vu de l’intérieur, des rouages d’un système de solidarité que le monde entier nous envie. Bravo !
«  L’affirmation d’une « solidarité » administrative d’État – centralisée, contrainte et obligatoire – n’est que la négation voire la destruction de la responsabilité individuelle et de l’implication de chacun dans sa propre vie »
À quand un administrateur de la Sécu, du RSI ou d’une Caisse de retraite, assez courageux pour suivre cet exemple ?
12 novembre : Le député Paul Salen prend acte de la fin du monopole de la Sécu
Dans une question au Ministre des Affaires Sociales, qui restera sans réponse comme tant d’autres, le député Paul Salen prend acte de la fin du monopole de la sécu issue de l’arrêt de la Cour de justice européenne du 03/10/2013.
« M. Paul Salen attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’avenir de la sécurité sociale suite à l’arrêt de la Cour de Justice européenne, du 3 octobre 2013, qui confirme la fin du monopole de l’institution. On ne peut que s’interroger sur l’avenir de la sécurité sociale au travers du PLFSS 2014, adopté le 23 octobre 2013, et qui ne semble pas pouvoir répondre au défi à relever concernant la réduction des déficits. Le Gouvernement a démontré une imagination extraordinaire : déplafonnement des cotisations retraites des indépendants, hausses des cotisations retraites pour les patrons et les salariés, taxes sur le boissons énergisantes, hausses des taxes sur les complémentaires santé, menace d’être davantage imposées pour les entreprises qui ne choisiront pas, pour leurs salariés, la complémentaire santé recommandée par leur branche professionnelle, nouvelle taxe sur la vente en gros des médicaments. Enfin, majoration des impôts sur le patrimoine avec un taux de 15,5% de prélèvements sociaux sur tous les produits de l’épargne. Dans le cadre de la fin du monopole de la sécurité sociale ne faut-il pas craindre que l’ensemble de ces mesures loin de constituer une solution ne conduisent les Français à préférer des systèmes alternatifs pour la prise en charge de leurs soins ? Aussi il lui demande quelles sont les perspectives qui s’ouvrent, à la France, suite à l’arrêt de la Cour de Justice européenne du 3 octobre 2013. »
12 novembre : Ceci n’est pas une publicité
Le sujet des remboursements d’assurance privée et de la nécessité ou non de prendre une mutuelle complémentaire revient régulièrement dans les questions qui me sont posées.
Voici le dernier relevé de mon assurance maladie privée AMARIZ, dans la formule de base « 1er Euro OR » sans aucune autre option.
Amariz
En bref, tout a été remboursé à 100% des frais réels sans mutuelle complémentaire :
  • Laboratoire
  • Déplacement médecin à domicile
  • Consultation spécialiste
Une mutuelle complémentaire reste toutefois pertinente pour avoir un meilleur remboursement dentaire et optique. Toutefois, au vu du prix des mutuelles peut-être faut-il mieux se payer une paire de lunette tous les 4 ans en ne sacrifiant pas à la mode et en y faisant attention. Encore une fois : principe de responsabilité. Quand on paye ses dépenses on fait naturellement attention. Ce n’est pas l’open bar au frais de la communauté.
14 novembre : Insaisissabilité résidence principale
J’apprends que la position du notariat s’appuie sur le texte de la loi Dutreil de 2003 (L526-1) et sur les commentaires de la loi définissant que la déclaration d’insaisissabilité produit ses effets sur les créances nées postérieurement à la publication à l’occasion de l’activité professionnelle.
Il existe d’ailleurs un commentaire rédigé par un chercheur, publié au DEFRESNOY 2003 p 1197 expliquant que ces dettes RSI, URSSAF…) même si personnelles sont nées de l’activité professionnelle et rentrent bien dans les effets de la déclaration d’insaisissabilité.
Je vais donc retourner voir mon notaire sur ce point et faire cette déclaration. 
18 novembre : Dépôt de plainte contre le RSI pour extorsion de fonds
Faisant suite à l’arrêt de la CUJE du 3 octobre dernier (confirmant que les organismes de sécu sont soumis au respect du droit commercial), un libéré dépose plainte contre le RSI pour extorsion de fonds. Effectivement, quand on vous demande de l’argent en absence de contrat, au surplus par huissier, c’est de l’extorsion de fonds.
Plainte pour extorsion de fonds contre le RSI
Exemple à suivre !
De même pour les salariés, un employeur qui refuserait de prendre acte de votre libération de la sécu pourrait être attaqué pour complicité d’extorsion de fonds avec l’URSSAF.
20 novembre : 30 000 à 40 000 futurs libérés par mois ?
«  … nous recevons actuellement entre 30 000 et 40 000 demandes par mois de gens qui désirent quitter la sécurité sociale. On peut considérer que le mouvement est devenu massif.  » (Claude Reichman)
23 novembre : Salle pleine pour la réunion « Quitter la sécu » à Neuilly
Réunion fin du monopole de la sécu
250 personnes sont venues assister à la réunion où après un discours de Claude Reichman sur l’historique du mouvement et ses derniers rebondissements, notamment lié à l’arrêt de la CUJE du 3 oct dernier, les participants ont pu poser leurs questions en séance et échanger directement en face à face avec la douzaine de membres actifs du mouvement QLSS (Quitter la Sécurité Sociale).
Par rapport aux réunions précédentes, les participants sont arrivés déjà très bien informés et la question n’était plus sur le pourquoi sortir ni même le comment sortir mais plus sur le concret de ce qui se passe une fois libéré.
D’ailleurs nombre d’entre eux étaient soit déjà récemment libérés, soit se préparaient à sortir au 1erjanvier après leur clôture comptable 2013.
Ayant dû refuser des inscriptions, une session complémentaire est organisée le 15 décembre au même endroit à Neuilly.
D’ici la fin de l’année deux autres réunions sont déjà organisées le 30 novembre à Perpignan et le 15 décembre à Rouen. Et 2014 sera l’année d’un nouvel élan avec quasiment déjà une réunion programmée chaque semaine à travers la France jusqu’en mars. Inscription et information sur:www.qlss.fr.
Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons nous soutenir mutuellement et plus l’État ne pourra continuer à nous ignorer.
23 novembre : Article dans le Monde Économie
« Révoltés de l’impôt : Il faut casser le monopole de la Sécu ». 
Un article payant mais qui est accessible gratuitement pendant quelques jours en cliquant sur « Lecture Zen » et que vous devriez retrouver en totalité facilement sur votre réseau préféré…
Bel effort du journaliste d’avoir osé parler du sujet malgré quelques erreurs que je corrige :
  • Ce n’est pas « 500 demandes de personnes voulant se désaffilier » que reçoit le MLPS mais 30.000 à 40.000 demandes depuis la rentrée ! Une paille.
  • Et ce n’est pas non plus « quelques dizaines seulement à avoir franchi le pas » mais quelques milliers et au 1er janvier quelques dizaines de milliers.
En revanche l’article conclu sur « Ils se sont donné un nom : « Les libérés ». » 100% d’accord ! Je suis bien un « libéré » et au-delà de l’aspect financier ça me fait un bien fou chaque jour !
Soyez forts.

Laurent C.

Je quitte la sécu : Épisode 22 – On sort les guns !

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Comme à chaque épisode voici le tableau de bord des derniers échanges avec les monopoles illégaux depuis ma libération en janvier 2013 :
Je quitte la sécu

Important !
Je me permets de relayer un message du collectif QLSS (Quitter la Sécurité Sociale) qui s’alarme de constater que certaines personnes quittent la sécu toutes seules et qui, faute de respecter la procédure, peuvent se retrouver dans des situations très délicates.
Le collectif insiste donc sur l’absolue nécessité d’être accompagné par le MLPS ou un avocat spécialisé dans cette démarche de sortie de la sécu et/ou de la retraite et de suivre scrupuleusement la procédure indiquée par le MLPS, notamment sur les délais et le formalisme des oppositions à formuler auprès du TASS en réponse à une contrainte à payer d’huissier.
25 novembre : mon petit journal passe les 100.000 pages vues
Au moment de la rédaction de cet épisode 100 165 pages avaient été vues sur mon site. Dix jours plus tard nous en sommes déjà à 110.000, soit une moyenne de 1 000 visites quotidienne. Sachant que je ne publie un nouvel épisode que toutes les 2 semaines cela démontre un flux régulier de nouveaux visiteurs intéressés.
Ajoutons les lecteurs réguliers de ces mêmes épisodes sur Contrepoints et nous obtenons une audience significative mais le meilleur vecteur reste le bouche à oreille et la valeur d’exemple de chaque libéré qui témoigne à son entourage que c’est réellement possible dans la vraie vie et non en théorie.
C’est la diffusion de l’information qui fera bouger les lignes et contraindra l’État à reconnaître officiellement la fin du monopole et fera prendre conscience à chacun de la possibilité de s’assurer librement, pour mieux et pour moins cher.
27 novembre : 7ème mise en demeure URSSAF en recommandée.
J’attends mon huissier autour du 8 décembre pour la contrainte à suivre.
27 novembre : 10ème question écrite à la Ministre de la Santé depuis mai 2013
Et toujours le silence radio…
28 novembre : Enfin des nouvelles de mon assureur prévoyance
Mon courtier m’avait déclaré que mon contrat de prévoyance existant était toujours valable même après sortie de sécu (voir épisode 8). Cette prévoyance couvre les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, l’incapacité temporaire ou permanente de travail, l’invalidité et le décès.
J’avais également demandé confirmation formelle à l’assureur par courrier recommandé mais je restai sans réponse de leur part depuis août.
Mon courtier, les ayant relancés, m’informe que ma question leur a posé un réel problème et qu’effectivement je ne suis plus couvert depuis ma sortie de sécu !
Je leur demande donc de me rembourser les échéances payées depuis lors et je souscrits immédiatement à une nouvelle Prévoyance compatible avec les libérés de la sécu. En raison des pressions (lire plus bas) je n’en ferai pas la publicité. Me contacter via mon blog ou Facebook.
30 novembre : manifestation place du Châtelet à Paris
Révolte fiscal réveil citoyen
La première manifestation de ma vie ! Décidément rien ne me sera épargné dans cette sortie de sécu…
Plus sérieusement, les Libérés de la sécu ont répondu à l’appel de la coordination nationale des mouvements de « Révoltes fiscales – Réveil citoyen ».
Je quitte la sécuAux côtés des Tondus, des Dindons, des Vaches à lait, etc., je représentai les Libérés de la sécu avec mon camarade de tranchée, libéré depuis 1993, qui a payé de sa personne pour accrocher notre banderole aux sphinx de la fontaine du Châtelet.
Je m’excuse de l’outrage mais nous étions super visibles ! Au-delà des 400 manifestants, les passants et automobilistes ne pouvaient pas nous louper. Cela a dû leur poser des questions et c’était bien dans l’esprit « Réveil citoyen » de ce rassemblement. 
Je remercie encore les fidèles lecteurs qui sont venus me rencontrer et me soutenir à cette occasion. Une prochaine manifestation va être organisée en début d’année.
1er décembre : Merci à Rue89 !
Rue89 nous gratifie d’un article confirmant que la Sécurité Sociale n’est pas facultative. Et je le confirme aussi : l’affiliation à UN régime de sécurité sociale est obligatoire !
Le code de la sécurité sociale est très précis sur cette définition changée en 2006 (relire épisode 3 pour le détail des articles de loi). Auparavant la mention était « un régime d’assurance obligatoire institué par le présent livre », c’est-à-dire par le code de la Sécurité sociale lui-même.
Si la sécu avait vraiment le monopole, pourquoi ne pas avoir simplement écrit dans la loi « affiliation obligatoire à LA sécurité sociale française » ?
Bon, ne tirons pas sur l’ambulance car l’auteur n’est pas un spécialiste, ni du droit, ni de l’économie de la santé française mais plutôt africaine (sans aucun aspect péjoratif) comme je vous laisse en juger.
Étonnamment pour le lectorat habituel chez Rue89, les commentaires sont majoritairement anti-monopole et les arguments contradictoires rapidement démontés.
En tout cas je remercie Rue89 car cet article qui a dépassé les 30.000 vues aura contribué à la cause.
3 décembre : L’État passe en force sur le contrat d’accès aux soins.
Lu sur Contrepoints. Pour rappel, il s’agissait d’un jeu de dupe « je te tiens tu me tiens par la barbichette » où le médecin secteur 2 (qui fait des dépassements d’honoraires) s’engageait à limiter ses dépassements en échange du paiement d’une partie de ses cotisations maladie et retraite par la sécu.
Ce contrat devait requérir un tiers de médecin secteur 2 volontaires. Faute d’atteindre ce chiffre, l’État revient sur sa parole et passe le décret en force. C’est beau la démocratie.
D’ailleurs, sachez que les médecins secteur 1, ceux qui appliquent strictement les tarifs sécu, ne payent que 0,11% de cotisation sur leur revenu alors que les « ultra libéraux» secteur 2 déboursent 9,81%, soit 89 fois plus !
Tant qu’on est à parler médecin, saviez-vous que le deuxième acte d’un praticien ne lui est payé par la sécu qu’à moitié prix ?
Par exemple quand le gastro-entérologue réalise une gastroscopie puis une coloscopie le 2ème acte est tarifé à 50%. Idem chez le dentiste pour une deuxième dent arrachée. Pire, certains actes annexes et fournitures peuvent être carrément non tarifés.
Et le boulanger il vous fait sa deuxième baguette à 50% ?
Et le politique, il touche deux fois moins quand il cumule un deuxième mandat ?
On croit rêver…
Ne vous posez donc plus la question de savoir pourquoi votre dentiste préfère vous faire revenir une 2eme fois plutôt que de tout faire le même jour. La perversité de la Sécu l’y oblige.
Pour revenir sur la libre assurance maladie, j’informe les praticiens que les assurances maladies privées remboursent la totalité des actes effectuées au cours d’une même séance sans cette décote de 50%.
Bilan : l’assurance privée est moins cher que la Sécu pour le patient, le patient est mieux remboursé et le praticien rémunéré à la juste hauteur du travail fourni.
4 décembre : Des pressions contre les assureurs français ? non… mais si !
Le site www.qlss.fr avait référencé, avec leur accord, plusieurs assureurs français acceptant de prendre en prévoyance les Libérés de la sécu pour garantir les indemnités journalières d’arrêt maladie, l’incapacité de travail, l’invalidité et le décès.
Je vous livre un courriel reçu et volontairement anonymisé. Ces quelques lignes sont édifiantes de l’État de droit dont nos dirigeants se gargarisent à longueur d’antenne.
« Bonjour Monsieur,
je reviens vers vous en ce qui concerne le lien de notre adresse mail sur votre site internet qlss.
C’est avec regret que je vais devoir vous demander de supprimer le lien ainsi que le nom XXXXX pour la prévoyance de vos confrères qui souhaitent sortir du régime obligatoire et de la sécurité sociale dans les plus brefs délais. En effet nous subissons ces derniers jours et des contrôles concernant notre activité au sein de votre mouvement. La pression et les répercussions devenant de plus en plus importantes je me dois de devoir arrêter notre collaboration.
Dans l’attente de votre retour.
Très cordialement »
De même, les assureurs maladie européens ayant une filiale en France subissent de fortes pressions et ont demandés leur déréférencement. Heureusement que les Anglais, à leur habitude, tiennent bon !
6 décembre : C’est déjà Noël chez les Anglais.
En parlant justement anglais, mon assurance AMARIZ m’informe que le plafond annuel de remboursement de 450.000€ est porté à 700.000€ et que les garanties sont améliorées :
  • Honoraires des médecins non conventionnés remboursés sur la même base que les médecins conventionnés. Pour rappel à la sécu c’est remboursé 70% de 0,6€ à 1,2€ selon le médecin consulté.
  • Remboursement des verres optiques augmenté de 350% à 450% de la base sécu
Pendant ce temps la sécu coûte toujours plus cher et rembourse chaque année de moins en moins bien en laissant le soin aux mutuelles de faire cette prise en charge supplémentaire. Ce qui augmente sans cesse les tarifs de mutuelles.
Je me permets de reprendre le commentaire d’AED sur l’épisode 21 qui donne la preuve par l’exemple de l’efficacité de l’assurance privée :
« Libéré de la sécu  » comme vous depuis le 1er avril 2013, j’avais posté sur Contrepoints ma mésaventure concernant une opération en urgence du poignet suite à une chute en enduro (sous le pseudo AED) courant septembre. Après quelques échanges téléphoniques, essentiellement liés au fait que les agents français en charge de la compta des hôpitaux ne comprennent rien, je viens d’avoir par téléphone le service compta. Il m’a confirmé qu’AMARIZ a réglé l’intégralité des frais : hospitalisation + opération + anesthésie + radios + taxi. Donc rien à débourser. Même ma mutuelle n’aura rien à payer. [… ] Bref, tout ça pour dire, s’il était encore nécessaire de le prouver, qu’on peut faire beaucoup mieux avec beaucoup moins. En effet cette année ma cotisation maladie AMARIZ est de 1800€ et le couple RSI+URSSAF m’aurait couté 14 000€. »
Merci pour son témoignage que je complète en confirmant qu’Amariz sait prendre en compte 6 mois de médicaments d’un coup en pharmacie (cas de traitement long) alors qu’avec la Sécu il faut y retourner chaque mois faire renouveler l’ordonnance. Tout est dit.
7 décembre : On sort les guns !
Fini de rigoler. Marre de prendre des coups à sens unique. Il est temps de riposter.
Je lance deux assignations contre l’URSSAF auprès du Tribunal de Grande Instance.
  • Une pour procédure abusive, concernant la procédure de saisie-vente (lire épisode 20) lancée à mon encontre sans titre exécutoire du TASS. Ça, c’est pour l’honneur.
  • L’autre, avec le MLPS, pour extorsion de fonds, suite à l’arrêt de la CUJE du 3 oct 2013. En bref, la Sécu relevant du code de la mutualité est soumise aux règles commerciales normales, donc si elle envoie l’huissier pour réclamer de l’argent en absence de contrat me liant à elle, cela s’appelle de l’extorsion de fonds. Plus d’information sur l’argumentaire utilisé.
Cela reste néanmoins petit joueur à côté du MLPS qui saisit la Cour de Justice de la République contre M. Moscovici et Mme Touraine pour « s’être rendu coupable, dans l’exercice de leurs fonctions, du délit prévu à l’article 432-l du code pénal, aux termes duquel « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, agissant dans l’exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende ». 
Pour avoir écrit respectivement le 18 et 28 octobre 2013 :
  • « D’une manière générale, la sécurité sociale est exclue du champ d’application du droit européen de la concurrence.» P. Moscovici 
  • « La personne qui exerce son activité en France est obligatoirement affiliée au régime légal de sécurité sociale dont elle relève. » M Touraine. 
D’ici le prochain épisode retrouvez-moi à la prochaine réunion du 15 décembre à Neuilly. Inscription sur www.qlss.fr où vous trouverez la liste des autres réunions en régions prévues.
Je serai aussi, avec mon inséparable camarade de manif, l’invité de Benoîte Taffin porte-parole de Contribuables associés, à l’émission du Libre Journal des contribuables sur Radio Courtoise le 17 décembre à 18h ou 19h30. Espérons qu’un des députés invité aura le courage de participer. J’ai une question bien précise à poser, vous savez laquelle !
PS : J’anticipe déjà les commentaires associés à la réputation de cette radio en répondant que tous les moyens sont bons pour se faire entendre et que je suis également disponible pour intervenir sur les médias d’autres obédiences, même d’État c’est dire. Sauf chez Ruquier. On a sa dignité.
Soyez forts.

Laurent C.

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Lost in Translation

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Étrange moment de calme cette semaine. Un peu comme Lost in translation.

D'un coté, j'attends les réponses des monopoles illégaux du RSI (Régime social des indépendants) et de l' URSS(AF).
De l'autre, je crains leurs réponses...

Mes deux courriers de sécession sont partis et j'ai reçu les accusés de réception. Ils sont donc "dans le circuit", bien que je doute qu'il existe un circuit établi dans ces organismes pour digérer ce type de demande anormale.

J'ai reçu un courrier du MLPS qui accuse réception de mon engagement dans le processus de sortie de la sécu et qui m'invite à lui transmettre tous les prochains courriers qui me seront adressés afin qu'ils puissent me fournir en retour les réponses précises à renvoyer.

Je consacre donc cette semaine du 11 février à la mise en sécurité financière de mes actifs et à l'étude de quelques aspects réglementaires sur ce monopole illégal.

Sujet 1: Mise en sécurité financière

Outre les menaces, l'arme préférée des monopoles illégaux est la saisie-arrêt sur les actifs bancaires.
Cette saisie-arrêt a pour effet de geler vos comptes bancaires pendant 15 jours afin d'en déterminer le solde avant de pouvoir y prélever tout ou partie du montant réclamé.
Un courrier formel de contestation permettra de stopper cette procédure mais le mal sera fait et le compte ne sera débloqué qu'au bout de 15 jours. Période pendant laquelle vos prélèvements automatiques, chèques et autres retraits seront rejetés.
Comptablement je possède déjà un compte dédié à mes activités professionnelles. Il sera donc bloqué ainsi que les autres comptes personnels dont je peux être titulaire dans d'autres banques. Cela peut s'anticiper et se gérer pendant 15 jours. En revanche la mauvaise surprise est que les comptes joints sont également concernés par cette saisie-arrêt, une sombre mécanique calculatoire permettant à la force publique d'établir combien appartient à qui sur ledit compte-joint.

Une solution radicale est de loger le compte joint à l'étranger (Belgique par exemple). Les procédures de saisie-arrêt étant plus complexes car une banque étrangère n'a pas le doigt sur la couture du pantalon comme l'ont les banques françaises vis-à-vis de l'État français. A moyen terme ce scénario est intéressant et je vous donnerai des nouvelles de mes recherches dans les prochains épisodes.

L'autre solution plus simple et surtout plus rapide pour le court terme est de désolidariser le compte-joint pour le laisser au seul nom de mon épouse avec une procuration pour le continuer à pouvoir le gérer et émettre des chèques.
Cela est donc fait.

Concernant les autres types d'actifs, bonnes nouvelles :
  • Les contrats d'assurance-vie ne sont pas concernés par la saisie-arrêt.
  • La maison familiale peut être protégée par un certificat d'insaisissabilité établi devant notaire (tiens encore un monopole !). Compter 500€ minimum. En effet contrairement aux sociétés qui ne s'engagent qu'à hauteur de leur capital, le brave indépendant ou libéral s'engage à titre personnel jusqu'à son dernier bouton de culotte.

Sujet 2 : Statut des monopoles illégaux et assureurs maladie privés en France

Dans les commentaires des précédents épisodes j'ai souvent noté la confusion entre "service public" et organismes d'assurance maladie type sécurité sociale et autres spécifiques à certaines professions comme le RSI.
Pour rétablir les faits, je cite concernant la Sécurité sociale :
«Les structures nationales sont des organismes de droit public (des établissements publics à caractères administratif (EPA)). Certains de leurs employés ont le statut de fonctionnaire ; Les structures départementales sont des organismes de droit privé. Aucun de leurs employés n'a le statut de fonctionnaire (CCNT de 1957 pour les employés et cadres, de 1968 pour les agents de direction).»
Source : Wikipédia

Concernant l' URSSAF :
«Les salariés des Urssaf, comme leurs collègues des autres branches du régime général, ne sont pas fonctionnaires, et sont couverts par la même convention collective nationale de travail que les autres salariés de la Sécurité sociale (CCNT de 1957 pour les employés et cadres, CCNT de 1968 pour les agents de direction). Les conflits éventuels sont tranchés par le conseil de prud’hommes et le licenciement est une démarche possible au sein d’un organisme du régime général. […]
Chaque organisme est en droit un organisme privé chargé d’une mission de service public (arrêt du Conseil d’Etat rendu en 1938 : "Caisse primaire Aide et protection").
Chaque organisme, caisse nationale comprise, est contrôlé par un conseil d’administration qui est composé paritairement de partenaires sociaux.»
Source : Wikipedia

Le forum Planète-UMP enfonce le clou dans un récent article tiré du wikilibéral
«En France la Sécurité sociale a été instaurée de façon autoritaire en octobre 1945 sous l'influence du Parti communiste et des syndicats, pour remplacer les assurances sociales privées qui existaient auparavant ; étendue progressivement à presque toute la population, elle n’a jamais été confirmée par le suffrage universel»
Parler d'assurance maladie privée n'est donc pas une utopie, ça existait chez nous il n'y pas si longtemps.
Poursuivons la lecture.
«La Sécurité sociale entretient volontairement la confusion entre le "régime de sécurité sociale" (la législation) et les organismes habilités (caisses, mutuelles, assurances privées, etc.), prétendant que l'obligation d'assurance s'accompagne d'une obligation d'adhérer à certains organismes (caisses, mutuelles), tous par ailleurs de droit privé en France. Les directives européennes ne s'appliqueraient selon elle qu'aux mutuelles dites "complémentaires".
Les organismes français tentent de se présenter comme un "régime légal" de sécurité sociale (seul cas où les directives européennes ne s'appliquent pas), alors que pour ses opposants la Sécurité sociale française n'est pas et n'a jamais été un "régime légal" au sens européen, étant un régime professionnel (confirmé le 25 mai 2000 par la Cour européenne avec l'arrêt Podesta) : les caisses, l'URSSAF, etc. ne sont pas des organismes de la fonction publique, mais sont de droit privé, alimentés non par l'impôt mais par des cotisations, et ne prenant pas en charge la totalité de la population comme c'est le cas pour les "vrais" régimes légaux »
Tout est dit. Si ces organismes sont de droit privé, pourquoi l'État protège-t-il leur monopole ? On ne parle pas de privatiser les hôpitaux et de médecine à plusieurs vitesse mais bien de laisser plusieurs organismes privés gérer les cotisations de leurs adhérents au titre de cette assurance maladie obligatoire et de payer avec les différents acteurs d'un parcours de santé.

Pour finir, savez-vous qu'il existe déjà en France des assureurs maladie privée couvrant au premier euro comme la sécu ?
Par collusion ou simplement peur des représailles ils ne proposent leurs services qu'aux ressortissants étrangers en France et pas aux Français. Dommage que ma cotisation parte chez Amariz en Angleterre au lieu de contribuer à la croissance de la France !
Ces assurances privées ne concernent pas les étrangers indigents et/ou illégaux qui eux sont couvert à 100% par l'AME (Aide Médicale d'Etat) mais des personnes étrangères de passage dans notre pays.
Quelques exemples, sans publicité aucune :
D'ailleurs, j'invite ceux qui trouvent que le plafond de couverture Amariz à 450.000€ par an est faible à regarder ce que ces assureurs français proposent. On en est bien loin.


Sujet 3 : Suppression de l'avertissement

Je garde le moins digeste mais le plus piquant pour la fin de cet épisode.
Contrairement aux deux précédents épisodes, j'ai supprimé l'avertissement sur le fait que l'incitation à quitter la sécu était punissable par la loi.
En effet, la réponse se trouve dans le courrier que le Dr Claude Reichman, Président du MLPS, m'a adressé à propos de cet avertissement. Je le remercie pour ce rappel. Je me permets de vous faire profiter de la précision de son argumentaire.
Pour rappel, selon la page du portail de la Sécurité sociale :
«Le code de la sécurité sociale instaure désormais des sanctions lourdes contre toute personne qui incite les assurés sociaux à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, et notamment de s’affilier à un organisme de Sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues : une peine de 6 mois de prison et/ou une amende d’un montant porté de 7500 à 15.000 € »
Extrait de la réponse du MLPS :
L’article L 114-18 du code de la sécurité sociale, où figure la phrase ci-dessus, a été créé par la loi n°2006- 1 640 du 2 1 décembre 2006 et est ainsi rédigé:
« Toute personne qui par quelque moyen que ce soit, incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de sécurité sociale, et notamment de s‘affilier à un organisme de sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues, est punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 15 000 euros ou de l’une de ces deux peines seulement. »
Or cet article L 1 1 4- 1 8 a abrogé les dispositions du deuxième alinéa de l’article L 652-7 du code de la sécurité sociale qui était ainsi rédigé: « Toute personne qui, par quelque moyen que ce soit, incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation du présent livre et notamment de s ‘affilier à un organisme de sécurité sociale ou à ne pas payer les cotisations à un régime d assurance obligatoire institué par le présent livre, est punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 7 500 euros. »

L’article L 652-7 (abrogé) sanctionnait toute personne incitant les assujettis à refuser de cotiser "à un régime d'assurance obligatoire institué par le présent livre", c'est-à-dire par le code de la sécurité sociale, alors que 1 article L 114-1 8 qui le remplace fait seulement référence à «un organisme de sécurité sociale», ce qui signifie que toute référence à l’obligation de souscrire à un organisme français de sécurite sociale est supprimée et que ne subsiste que l’obligation de "de s‘affilier à un organisme de sécurité sociale", sans que celui-ci soit obligatoirement l’un de ceux qu’institue le code de la sécurité sociale.

Par ces nouvelles dispositions législatives, les pouvoirs publics se sont mis en cohérence avec la législation française de sécurité sociale, issue de la transposition dans le droit national des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE, qui permet aux sociétés d’assurance, aux institutions de prévoyance et aux mutuelles, françaises ou européennes, de couvrir tous les risques sociaux.
En fait la suppression de l’article L 652-7 et l’adoption du nouvel article L 114-18 du code de la sécurité sociale sont simplement venues confirmer l’abrogation du monopole de la sécurité sociale et instituent une obligation d’assurance des risques sociaux auprès d’un organisme français ou européen.
Vous pouvez ainsi constater que la loi française, telle que l’exprime l’article L 114- 1 8 est parfaitement conforme aux stipulations des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE, alors que le « portail du service public de la sécurité sociale » en donne une lecture mensongère.
[…] une plainte pénale a été déposée, au nom d’un adhérent du MLPS, par les soins de Maître Gilbert COLLARD contre M. Dominique LIBAULT, directeur de la Sécurité sociale, sur le fondement de ces affirmations mensongères et qu’elle est actuellement instruite par M. André DANDO, juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Paris.

A suivre...

Episode 4 : tracasseries administratives et visite chez le pharmacien

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Depuis le dernier épisode, toujours pas de réactions des monopoles illégaux, uniquement de la tracasserie administratives pour faire comprendre aux uns et autres le changement de situations.

Rien de méchant mais une expérience particulièrement révélatrice de la désorganisation des ces organismes qui nous coutent si chers. Ceci expliquant certainement cela.

18/02 URSS(AF)
1er courrier de l'URSS(AF). Ce n'est pas sans émotion que j'ouvre ce 1er courrier. Bon, déjà c'est pas un recommandé ni un pli remis par huissier. Ca devrait pas être méchant.

"Nous faisons suite à votre courriel nous informant de votre changement de coordonnées bancaires. Nous vous prions de trouver ci-joint une autorisation de prélèvement à nous retourner complétée et signée. Nous restons à votre dispositions. Respectueusement"

A la lecture il s'agit d'une réponse à ma demande d'arrêt des prélèvements automatique du 24/01. Ils ont interprétés cela comme un changement de coordonnées bancaires et y joignent une nouvelle autorisation de prélèvement à leur retourner... Si ils comprennent déjà pas ça, le reste s'annonce épique.
Bien évidemment le prélèvement de Février a été effectué contrairement à ma demande d'arrêt de prélèvement…

Plan d'action :
  • je retourne donc sur leur site web pour refaire une nouvelle demande d'arrêt de prélèvement pour l'échéance de Mars,
  • je leur réponds par courrier pour relever leur erreur et rappeler ma demande initiale,
  • et surtout je résilie auprès de ma banque leur autorisation de prélèvement.


20/02 RAM (sécu des profession libérales)

Quelques échanges de messages sur mon compte en ligne sur le site de la RAM que je cite volontairement avec les fautes de frappes d'origine pour faire plus authentique.
Contrairement à l' URSS(AF) ils répondent au moins sous 48h à chaque demande. C'est déjà ça.

Message 1 (en réponse à ma demande de radiation de mon épouse et des enfants ) :
"Monsieur, Afin de radier votre épouse et vos enfatns, nous vous invitons à nous envoyer l'attesation d'ouverture de droits délivrée par la caisse de votre épouse en y indiquant votre numéro d'immatriculation à l'adresse : RAM PL ILE-DE-FRANCE 3 BD NEY 75871 PARIS CEDEX 18 Cordialement, Votre Chargé Relation Client. "

Bon, ils ne veulent pas radier mon épouse et les enfants sans s'assurer qu'ils sont couverts ailleurs. C'est gentil de leur par de s'en préoccuper mais quand vous changez d'assurance auto l'ancien assureur ne vous demande pas fournir le certificat d'adhésion du nouvel assureur…
Le seul souci c'est que coté sécu mon épouse se bat depuis 4 semaines pour faire inscrire les enfants sur sa carte vitale qu'il à d'ailleurs fallu envoyer. Ca fait 4 semaines sans carte vitale. Tant pis pour le tiers payant.

Message 2 (en réponse à ma demande d'arrêt des prélèvements automatique)
"Monsieur, Nous prenons note que vous souhaitez régler vos cotisations d'assurance maladie par chèque. Sachez que le réglement par chèque n'est possible que par trimestre. Ainsi, nous transmettons votre demande de changement de modalités de paiement (passage du prélèvement mensuel au réglement trimestriel par chèque) à la caisse RSI pour suite à donner. Dès régularisation, vous recevrez un avis d'appel rectificatif. Dans l'attente, nous vous confirmons la supension des prélèvements et vous invitons à nous faire parvenir un réglement de 974 €. Ce montant correspond à un trimestre de votre cotisation provisionnelle 2013 (6 491 / 4 = 1 623€) auquel nous retirons le premier prélèvement effectué en janvier (649 €). Cordialement, Votre Chargé Relation Client. "

Toujours plus efficace que l' URSS(AF) car en Février ils n'ont effectivement pas procédé au prélèvement. Je paye donc par chèque la somme demandée sans chercher à les embrouiller plus en leur payant que le mois de février et non le trimestre entier comme je quitte la RAM fin février. Ils ont encore la régularisation 2012 à faire, ça passera au crédit.
Par précaution là encore je procède à la mise en opposition de leur autorisation de prélèvement.

Message 3 :

"Monsieur, Afin de procéder à la régularisation de votre dossier, nous vous invitons à nous faire parvenir dans les meilleurs délais à l'adresse suivante : RAM PL PARIS 14 Allée Charles Pathé 18934 BOURGES CEDEX 9 le certificat de radiation de l'URSSAF. Vous devrez également nous fournir dans les trois mois suivant votre cessation d'activité les revenus 2012 et de l'année en cours, pour effectuer la régularisation du provisionnel. Cordialement"

Ah, là ça devient intéressant. Ils semblent avoir interprété ma sortie de la RAM comme une cessation d'activité. Il va être impossible de leur fournir le certificat de radiation  URSS(AF) car je reste affilié pour payer mes cotisations (allocations familiales uniquement, et plus la CSG/CRDS).
Il faudra qu'ils régularisent autrement mon dossier. Je crains de savoir comment...


23/02 Visite au pharmacien

Pour le fun je présente ma nouvelle carte de "sécu" AMARIZ à mon pharmacien pour me faire enregistrer pour le tiers payant, comme semble le permettre la carte. Je vous la fait courte :
  • C'est votre nouvelle carte de mutuelle ?
  • Non c'est une carte d'assurance maladie, auprès d'un organisme anglais.
  • OK. Donc c'est comme une carte vitale ?
  • Oui mais sans la puce et la couleur verte.
  • OK. Mais je vois pas le numéro de sécu…
  • Normal, j'y suis justement plus à la sécu…. C'est comme si j'étais un étranger qui aurait sa propre assurance.
  • OK mais pour le tiers payant il me faut un numéro de sécu
  • … (sans commentaires)
  • Bon je vais faire une photocopie de votre carte et appeler au numéro 0800 qui est indiqué dessus pour leur demander comment ça se passe.

Je le remercie vivement. Je pense que ça l'intéresse de voir comment c'est possible. Et moi donc !

En poursuivant la discussion sur la mise en concurrence de la sécu  il me montre le dernier numéro du moniteur des pharmacies (http://www.wk-pharma.fr/consultation/sommaire.php?acronyme=mpl&deplies=2,2.1,&selectionnes=2.1) , revue de leur profession, qui, outre un article sur les 5,3 Milliards de déficit,  contient un dossier sur les stratégies nationales  de santé en comparant divers pays. Article dans lequel on apprend que l'Angleterre pour contenir  son déficit de santé envisage de plafonner les dépenses de fin de vie. La fin de  "l 'open bar" des remboursements santé étant proche, les Anglais ont donc eu l'audace d'estimer le cout d'une fin de vie ! Et elle se monte selon eux à 50.000€. Au-delà, la mutuelle ou ses propres deniers devront faire le complément. Et ce raisonnement va s'appliquer aussi à d'autres parcours de soins.

Cynique les anglais ? Non. Réalistes. Malheureusement réalistes.

En France vous pouvez déjà constater les limites, régulièrement abaissées de la prise en charge de la sécu, voire les déremboursements totaux.

Comme à notre habitude nous gardons la tête dans le sable et n'imaginons pas que de telles réflexions sur un sujet aussi sensible que la fin de vie, ou d'autres traitements lourds , puissent être seulement évoquées.

Le réveil va être pénible !

La fin de l'état providence se fera dans les pleurs et les grincements de dents car comme le dit Aurélien Biteau dans son très bon article http://www.contrepoints.org/2013/02/14/114751-le-peuple-est-corrompu," les  Français sont devenus des loups les uns pour les autres à partir du moment où l’État leur a promis la richesse gratuite".

Episode 5 : 1er jour hors de la sécu !

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1er mars 2013 : 1er jour hors de la sécu !

Ce n'est pas sans émotion que je vie mon premier jour hors sécu. Bien entendu rien n'a réellement changé entre hier et aujourd'hui mais c'est un peu quand on passe la majorité : on va toujours à l'école et on rentre le soir chez les parents mais il flotte néanmoins un parfum de liberté ponctué d'une once d'angoisse à se dire qu'on est maintenant officiellement responsable de soi-même.
Une belle journée donc !


2 mars 2013 : je tombe sur quelques articles qui remontent le moral et font sentir que d'autres se battent aussi pour leur liberté.
Le mensonge autour de la sécu (de 1986 à nos jours) Publication d'un article qui explique tout. Lecture indispensable :  http://www.communique-de-presse-gratuit.com/le-mensonge-autour-de-la-securite-sociale-de-1986-a-nos-jours_120669.html


Pagaille au RSI . Un article au vitriol de H16 http://www.contrepoints.org/2013/03/05/117173-pagaille-au-rsiqui d'après mon expérience et aux vus des commentaires est pourtant en dessous de la réalité.


6 mars 2013 : Les médecins libres passent à l'attaque
Ce site des médecins libres http://medecinslibres.shost.ca/propose un simulateur d'économie en cas de sortie de sécu (RAM/RSI et autres) voire même des caisses de retraites "obligatoires" (CIPAV, CARMF, etc) http://medecinslibres.shost.ca/carmfcalcul.html
Accrochez vous, non tant sur les économies réalisées mais sur le rendement d'une assurance vie privée par rapport à une retraite par répartition qui se réduit comme peau de chagrin, et on a encore rien vu.


Week-end du 9 mars 2013 : Clôture des comptes 2012

Au moment de préparer la clôture annuelle de mes  comptes je m'interroge aux vues de certaines mentions apparaissant dans les diverses notices déclaratives.

Exemple 1 : La déduction "Madelin"
Pour pouvoir bénéficier des avantages fiscaux de la loi du 11/02/1994 dite loi "Madelin" il est nécessaire d'être à jour du paiement des cotisations dues au titre des régimes obligatoires d'assurance maladie et vieillesse. Il convient donc de présenter une attestation des dits régimes obligatoires établissant d'être à jour ou une attestation sur l'honneur du paiement de ces cotisations obligatoires.
Pour l'année 2012 je suis bon avec mon attestation RAM mais l'année prochaine je me demande comment ils vont prendre l'attestation  d'Amariz que je fournirai…

Exemple 2  : Les "AGA"
Autre subtilité pour ceux qui font viser leur comptabilité par une AGA (Association de Gestion Agrée) : vont-ils accepter de valider mes comptes et la déclaration de revenu des bénéfices non commerciaux (la fameuse 2035) qui fera apparaitre un gros zéro dans la case CSG/CRDS que ne paye désormais plus (du moins uniquement sur la CSG/CRDS adossée aux cotisations à la RAM. La CSG sur les autres revenus (exemple dividendes, plus value mobilière, …)  est bien évidemment due...


10 Mars  : 1er versement partiel à l' URSS(af) et arrêt des versements à la RAM.
Je règle uniquement la part allocations familiales (539€) , soit environ le tiers de ce que je versai auparavant mensuellement (1640€) !
Comme je n'ai toujours pas de nouvelles de ma demande d'arrêts de prélèvement mensuel depuis le 21 janvier et malgré 2 relances, j'ai résilié unilatéralement leur autorisation de prélèvement et je me suis fendu d'un petit courrier expliquant pourquoi ils ne trouveront sur le chèque que la part relative aux allocations familiales.

1er mois également où je ne verse rien à la RAM (649€). Rien non plus à Amariz car royalement pour des anglais ils offrent le 1er mois. A partir d'Avril je leur devrai 351€ chaque mois.

Bilan du mois de Mars : 1750€ de charges économisées que je mets prudemment de coté au cas où finalement malgré mon bon droit européen je devrais les rendre. Je crains toutefois que le maigre rendement de ce placement ne soit pas à la hauteur des intérêts et pénalités qui seront réclamées. A partir d'Avril l'économie mensuelle sera de 1399€.
Malheureusement, en statut libéral je ne peux conserver ses économies en "provisions comptables" : ce qui est gagné tombe directement sur l'impôt sur le revenu. Je vais donc payer des impôts sur une somme que je devrais peut-être rendre...


11 Mars : Bonne nouvelle de ma Mutuelle complémentaire santé
J'ai enfin la réponse de ma mutuelle qui accepte de compléter derrière la prise en charge par Amariz. Donc de manière identique à ce qui ce passait jusqu'à présent avec la sécu. Sauf la télétransmission … On reviendra donc aux anciennes méthodes de photocopie de justificatifs et de courrier postal.
Donc pas besoin de souscrire à la mutuelle Amariz qui était plus onéreuse et de résilier cette mutuelle qui me convient parfaitement.


Enfin, à par tout cela, aucune nouvelle des monopoles illégaux. Je ne doute pas qu'ils vont me tomber dessus à bras raccourcis.
Je réfléchi donc au plan de repli pour le cas où ça tournerai vraiment au vinaigre à savoir transformation de mon activité libérale en SASU, en tant que président non salarié et payé uniquement en dividende.
Pour le coup dans ce cas là pas de salaire = pas de cotisations sécu, urssaf, ni même de cotisation retraite. On se paye tout soi-même et c'est toujours déductible en charges au titre de la loi Madelin.

Reste uniquement le paiement de l'impôt sur les sociétés (pendant 5 ans on peut choisir l'impôt sur le revenu si on est dans une tranche plus favorable). Les cotisations sociales sur les dividendes dépassant les 10% de Capital social ne sont pas applicables pour le président de SASU (ce qui est le cas des gérant de SARL !) . Dans tous les cas il y a 15,5% de cotisations sociales et ensuite abattement de 40% des dividendes avant de les soumettre à l'impôt sur le revenu.
J'ai demandé à mon expert comptable de faire les simulations que je vous partagerais.

Episode 6 - je quitte la retraite aussi

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18/03 : Le RSI dégaine

Ca y est ! Le RSI répond réagit à mon courrier les informant de ma sortie de la SS.
Bien évidemment par la négative.

Copie du courrier reçu en lettre simple :


Je fais suivre cette lettre au MLPS pour leur demander quel courrier de réponse faire.
  

19/03 : Florilège  de taxes sociales

Certaines mesures de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 intéressent directement les professionnels libéraux mais également les travailleurs non salariés qui se payent en dividendes.
Elles touchent principalement à l'assiette de la cotisation, à la création de la CASA  (encore un nouveau "bidule" !) et aux remboursements de rachats.

Assiette de la cotisation

1) Réintégration dans l’assiette sociale de l’abattement forfaitaire de 10% des gérants majoritaires de sociétés soumises à l’Impôts sur les sociétés pour frais professionnels et pour frais;

2) Extension des règles d’assujettissement à cotisations sociales des dividendes supérieurs à 10% du capital social et des primes d’émission aux travailleurs indépendants exerçant leur activité dans le cadre de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (SARL,…). Cette règle ne concernait jusqu’à présent que les Sociétés d’exercice libéral (SEL). Cette nouvelle mesure est applicable aux cotisations dues sur au titre des revenus perçus à compter de 2013.

3) Mesure transitoire prévue pour le calcul des cotisations provisionnelles de 2013 et 2014 des travailleurs indépendants ayant des rémunérations relevant de l’article 62 du Code général des impôts (rémunérations soumises à l’impôt sur le revenu selon les règles prévues en matière de traitements et salaires) : la part des revenus d'activité soumise à cotisation doit être majorée de 11%.

4) Même mesure transitoire pour les travailleurs indépendants qui n’entraient pas jusqu’à présent dans le champ de la loi assujettissant à cotisations sociales une part des dividendes, et qui vont percevoir des dividendes en 2013 et 2014. Ils devront déclarer la part de dividendes soumise à cotisations dans les 30 jours de leur perception, selon les modalités prévues pour cotiser sur un revenu estimé.

Création de la CASA

En plus de la CRDS déjà censé rembourser je ne sais plus quoi, voilà qu'on nous annonce la création d'un nouvel ovni fiscal : la CASA, Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie .
Le taux de la CASA est fixé à 0,3%.  Pour commencer.
Cette contribution est due sur les avantages de retraite et d’invalidité assujettis au taux de CSG de 6,6% servis à compter du 1er avril 2013, ce qui inclut les rappels dus au titre de périodes antérieures.
Et en plus c'est rétroactif ! Quel bonheur.

Pour bien vous faire sentir le coté "additionnel" que porte le nom de cette contribution vous vous rappelez à quel taux a démarré la CSG en 1991 ?  1,1% !  Nous sommes maintenant à 8,2%  !
Ajoutons encore le total prélèvement social (4,5%), le prélèvement de solidarité (2%) et la contribution additionnelle (0,3%) soit 6,8% à compter du 1er janvier 2013.
Et pour faire bonne mesure n'oublions pas la CRDS à 0,5%.

Visuellement, et sans compter les hausses de 2013, la hausses des cotisations sociales nous donne cela.

Vous avez certainement noté que vos remboursements de soins ont augmentés dans les mêmes proportions , n'est-ce pas  ?
D'ailleurs je suis sûr que cela vous a permis de résilier votre mutuelle tellement la SS vous rembourse mieux.



22/03 : La révolution de velours française est en cours: les Français quittent en masse la Sécurité sociale !



23/3 : Hommage à Audiard

Réception d'un sondage de la caisse primaire d'assurance maladie pour mesurer ma satisfaction de leur services en tant qu'entreprise et employeur. Ils n'ont peur de rien et surtout ils montrent qu'ils ont  encore de l'argent pour payer ce type de prestations…
Autant dire que je me suis lâché. Pour reprendre Audiard dans les Tontons flingueurs "Je dis pas que c'est pas juste... mais je dis que ça soulage !"


24/03 :  L’avis motivé de la Commission européenne rend  officielle l’abrogation du monopole de la sécurité sociale !

Les 5 pages sont un peu arides je ne vous le cache pas …  Lisez plutôt  le commentaire de Claude Reichman : http://www.claudereichman.com/articles/avismotive.htm
En gros la Commission Européenne confirme la fin du monopole des retraites et implicitement celle de la sécurité sociale aussi.


28/3 : Je sors aussi du régime de retraite "obligatoire"

Fort de cette bonne nouvelle regardons donc ce qui se passe au niveau de mon régime de retraite.

La CNAVPL est caisse de retraite qui gère les professions libérales et qui regroupe un florilège de sous caisses spécialisées au noms des plus sibyllins comme CARCDSF, CARMF, CARPIMKO, CARPV, CAVAMAC, CAVEC, CAVOM, CAVP, CIPAV, CRN.
La CNAVPL a décidé subitement d'augmenter violemment les taux de cotisations de la retraite de base en 2013 et 2014.
Dans mon cas ça donne 20,7% d'augmentation !!! Avec des pensions qui ne seront plus indexées voire diminuées ça devient du vol… Quoique c'est déjà du vol car j'apprends sur leur prospectus justificatif que 40% de mes cotisations partent renflouer les autre caisses déficitaires trop généreuses (SNCF, EDF et autres privilégiés).

Quelques simulations des augmentations annuelle de la retraite de base d'ici à 2014 :
·         Pour 25KE de revenu ça passe de 2150€ à 2525€
·         Pour 50KE de revenu : ça passe de 2903€ à 3575€
·         Pour 100KE de revenu : ça passe de 3703€ à 4508€

Pour la retraite complémentaire ils n’ont pas besoin d’augmenter les cotisations car il s’agit d’un système par point. La valeur du point étant définie par … le nombre de personnes qui toucheront la retraite en même temps que moi. Autant dire que c’est le flou artistique.

Sachant qu'à titre de la retraite de base + de la retraite complémentaire obligatoire je lâche 1.500€ par mois à la CIPAV pour un résultat qui dans 20 ans sera proche de pas grand-chose  avec l'effondrement de cette pyramide de Ponzi, je préfère cotiser dans un fonds de pension (désolé pour le gros mot qui va m’attirer encore les foudres collectivistes). 
Je démarre donc la procédure de sortie de la CIPAV afin de cotiser moi-même à un organisme de retraite complémentaire type Madelin, auquel je cotisais déjà ce que je pouvais à titre de complément retraite mais qui devient pour le coup mon système de retraite primaire également.
Ce type de retraite me donnant clairement, au mois le mois, le montant que je toucherai sous forme de rente dans 20 ans en me permettant de plus d'arbitrer dans le portefeuille de placements selon le risque et le rendement souhaité.

Bien entendu ce qui a déjà été cotisé depuis de nombreuses années, soit en régime salarié, soit à la CIPAV reste acquis… pour ce qui en ressortira dans 20 quand je serai en âge d'en bénéficier.

Le MLPS m'a fourni un modèle de courrier à envoyer en lettre recommandée.
En voici la teneur :

"
Monsieur le Directeur,
j'ai décidé de ne plus adhérer à la CIPAV.
La CIPAV ne gère pas un régime légal de sécurité sociale mais un régime professionnelde sécurité sociale. La CIPAV ne bénéficie en conséquence d'aucun monopole et ne peut contraindre quiconque à adhérer au régime qu'elle gère.
Je vous demande de ne plus m'adresser d'appels de cotisations.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes salutation distinguées.
"

Dans la foulée je résilie leur autorisation de prélèvement mensuel sur mon compte.


Entre l’ URSSAF, le RSI (sécu) et la CIPAV (retraite), les huissiers vont se bousculer au portillon !
Mais bon… A vaincre sans péril on triomphe sans gloire (Corneille).



Hold up sur les mutuelles santé

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28/03 : Réponse anonyme d'un Inspecteur des finances au sujet de la déductibilité au titre de la loi Madelin de mes cotisations à une assurance maladie privée.
Cela s’applique également aux cotisations à une retraite privée, ce que j’ai décidé également de faire en sortant de la retraite « monopolistique » française (voir épisode 6)
Excellent ! Merci à lui.
« 
Je fais suite à votre question du 9 février dernier.
Vous avez quitté la SS française pour une assurance maladie privée située dans un autre pays de l'UE.
Vous allez déduire de votre BNC des revenus 2012 les cotisations versées au titre des contrats "Madelin" d'assurance de groupe en matière de retraite, de prévoyance complémentaire et de perte d'emploi subie.
Vous souhaitez savoir si vous pouvez poursuivre pour l'avenir ce régime "Madelin" pour la retraite et la prévoyance.

Pour ouvrir droit à déduction, les contrats d'assurance groupe, qui peuvent être souscrits auprès de compagnies d'assurances ou de mutuelles, doivent répondre aux caractéristiques fixées par la loi "Madelin" et ses textes d'application.
En outre, les cotisations versées au titre de contrats d'assurance groupe, à des organismes de retraite étrangers ayant leur siège dans un Etat de l'UE ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen sont déductibles dans les mêmes conditions que les cotisations versées à des organismes français.
textes de référence : articles L 370-1 et L 144-1 du code des assurances, article 154 bis du code général des impots

Cordialement,

DGFIP (nom anonymisé)
Inspecteur des Finances publiques
 « 


29/03 : Réponse du MLPS

Le MLPS me confirme qu'e je n'ai pas lieu de réagir au courrier du 18/3 du RSI répondant par la négative à ma demande de sortie de leur régime (voir épisode 6) /
Le MLPS précise que si le RSI émet une contrainte, celle-ci devra être frappée d'opposition devbant le TASS (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale) 15 jours suivant sa réception, et que je devrai les recontacter à ce moment là.

30/03 : Premier rappel d'impayé URSSaf

L'URSSaf me signale que le prélèvement mensuel de Mars n'a pas pu être effectué. Et pour cause j'ai bloqué leur autorisation en leur disant que dorénavant je payais par chèque et uniquement la pat relative aux allocations familiales.
Ils m'invitent à vérifier mes coordonnées bancaires et leur signaler tout changement. Comme ça ne fait que deux fois que je leur dit que je paye par chèque et plus par prélèvement je vais me fendre d'un 3ème courrier...


08/04 : Fonctionnement de la mutuelle santé avec l'assurance maladie privé
Un lecteur qui a entamé la même démarche de sortie de la sécu et qui a souscrit une assurance maladie privée au premier euro chez Amariz c'est vu notifier par sa mutuelle le refus de prise en charge de la complémentaire derrière Amariz sous prétexte qu'il ne s'agissait pas de la sécu.
Je ne suis pas spécialiste du droit et des contrats mutualistes mais je flaire que cette mutuelle abuse.
Dans mon cas, je confirme que ma mutuelle prend bien en charge les frais de santé en complément de ce que prend Amariz (cette dernière remboursant exactement au même niveau que la sécu). Il suffit que je leur transmettre les justificatifs, comme du temps où la télétransmission sécu n'existait pas.
Pour ceux qui serait dans le cas de figure de ce lecteur, je donne sans aucune publicité de ma part, le nom de ma mutuelle www.mielmut.fr
En espérant vivement que cette mutuelle dont je suis très satisfait depuis 8 ans survive au hold up suivant.

12/04 : Hold up sur les mutuelles santé

L'accord syndical "historique" sur la fléxi-sécurité de l'emploi à conclu à la généralisation des mutuelles santé obligatoire pour toutes les entreprises en contre partie d'une très relative flexibilité  de l'emploi pour l'entreprise.
Outre le surcout pour les PME qui devront prendre à leur charge 50% de la cotisation mutuelle  ainsi que salarié qui verra son salaire amputé des 50% de cotisations lui incombant, c'est surtout un déni de liberté, encore une fois, qui est infligé aux salariés.
Si un salarié décide de ne pas souscrire à une mutuelle santé, c'est son choix. C'est parfois une raison d'argent pour un petit salaire. Là, les "partenaires" sociaux décident de ce qui est bon pour vous.

Cet accord est déjà donc  liberticide à la base.
Maintenant qu'il va être traduit dans la loi, vous imaginez bien que ça ne va pas s'améliorer. En effet !
Le sénat, dans sa grande sagesse collectiviste, propose de retirer aux entreprises et représentants du personnels le choix de cette mutuelle obligatoire pour la confier à la branche professionnelle.
En bref il s'agit ni plus ni moins d'appliquer aux mutuelles santé la recette de l'assurance maladie qui est gérée branche par branche par les partenaires sociaux (SS pour les salariés, RSI pour les indépendants, MSA pour les agriculteurs, etc.).
On en connait déjà le résultat !

Donc je résume :
·         Actuellement  vous aviez le droit de souscrire ou non à une mutuelle (sauf dans les entreprises où la convention collective  vous y contraignait déjà)
·         Avec l'accord syndicats-patronat vous perdez le droit de ne pas adhérer à une mutuelle ainsi que de choisir votre mutuelle et ses niveaux de couvertures (ratio couts/remboursements)
·         Avec le Sénat l'entreprise et les représentants du personnel perdent le droit de choisir leur mutuelle.

Et par effet de bord les petites mutuelles  privées et les courtiers d'assurance sont voués à disparaitre car il n'y aura plus de concurrence sur le marché des mutuelles. 50.000 emplois sont en jeu.

Je vous invite à vous renseigner et signer les pétitions sur les sites de la Chambre Syndicale des Courtiers d’Assurances (CSCA) et l’Association pour la Promotion de l’Assurance Collective (APAC).

Et après les pigeons de soutenir les abeilles (courtiers en assurance) http://sauvezlesabeilles.fr/

Qu'on ne se trompe pas. Je suis un croyant du processus de destruction créatrice qui génère des nouveaux emplois au prix de la disparition d'autres secteurs souvent soutenu à bout de bras par l'état.

Au-delà de sauver les emplois il s'agit surtout de sauver leur liberté de travailler en libre concurrence et de sauver notre liberté à nous assurer chez qui on le souhaite.



Laurent C.

Episode 8 - Je quitte la retraite aussi

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Avant de reprendre le fil des actualités de ces deux dernières semaines je réponds à plusieurs commentaires concernant le fonctionnement de la mutuelle et de la prévoyance en étant sorti de la sécu :
  1. Pour la mutuelle : ma mutuelle (www.mielmut.fr que je cite car  j'en suis très satisfait) me confirme bien la prise en charge du complément derrière le remboursement fait par Amariz. Comme ces derniers remboursent exactement sur les mêmes bases que la Sécurité Sociale, cela ne change rien pour eux sauf de la paperasserie car il n'y a pas de télétransmission.
  2. Pour la prévoyance, c’est-à-dire la prise en charge des indemnités journalières en cas de maladie ou invalidité (pour rappel le délai de carence est de 90 jours chez les indépendants, 3 jours dans le privé et.. 0 dans le public, et le montant de cette indemnité est très loin d'être équivalent à votre revenu habituel) : mon courtier me confirme que cette prise en charge est bien indépendante du fait d'être ou non à la sécurité sociale.
Bon, sur ces deux points c'est sur le papier. Cela reste à confirmer dans la réalité, ce que je ferai prochainement sur le premier point. Sur le deuxième point vous ne m'en voudrez pas si je ne tiens pas à faire l'expérience...
Un dernier sujet annexe pour les exilés de la SS : comment pouvoir répondre aux appels d'offres publics en tant qu'indépendant quand il faut pour cela produire les attestations RSI/URSSAFF justifiant d'être à jour du paiement de ses cotisations ?  Bonne question n'est-ce pas ? Je crains que cela ne soit encore un moyen indirect pour nous contraindre, contre le droit, à nous faire dépendre du système imposé. Pour ma part je ne suis pas concerné mais j'imagine difficile de produire une attestation Amariz et une copie du droit européen expliquant qu'on n'est plus assujetti à l' URSSaf (sauf allocations familiales) de ce fait.
Reprenons le chrono des événements depuis le dernier épisode

8/4 : Appel de cotisation du RSI
Il semble qu'ils aient pris en compte ma demande d'arrêt de paiement par prélèvement mensuel et me demandent de régler l'appel de cotisation du second trimestre. Je ne réponds pas et je ne paye pas.

12/4 : Courrier de la CIPAV (ma caisse de retraite) pour "Premier rejet de  prélèvement"
Normal, j'ai fait opposition au prélèvement automatique. Ils m'invitent donc à régulariser ma situation dans les plus bref délais. Je ne réponds pas et je ne paye pas.

16/4 : Confirmation  de la possibilité de sortie totale de la caisse de retraite
Le MLPS me confirme les points suivants :
  • "L'assurance retraite reste obligatoire, il suffit de contracter une assurance-vie pour satisfaire à cette obligation. En effet l'assurance-vie est considérée par la législation européenne comme une assurance retraite."
  • "Il est recommandé de souscrire un contrat d'assurance vie européen et non pas français afin de pouvoir bénéficier du plein effet des dispositions communautaires. Il convient également de souscrire ce contrat auprès d'un assureur européen opérant en libre prestation de service à partir de son lieu d'établissement et non par l'intermédiaire d'une succursale établie en France."
Je demande au MPLS les raisons de cette recommandation.
  • "Selon les dispositions communautaires, un contrat d'assurance vie souscrit dans un pays de l' UE est équivalent à une assurance retraite. Et permet de bénéficier de la même déductibilité fiscale que celle qui s'attache à une assurance retraite dans son pays."
  • "La société d'assurance européenne délivrera chaque année après versement une attestation d'assurance. Ces versements sont déductibles fiscalement, la jurisprudence de la Cour de justice de l'UE est formelle à cet égard . Bien qu'aucun texte ne le précise il est prudent de ne pas déduire fiscalement des sommes supérieures à celles que demanderaient la caisse de retraite."
Le MLPS ne m'a toujours rien demandé en échange des précieuses réponses qu'il m'apporte sous une semaine à chaque courrier que je leur soumets. Je leur ai donc demandé un bulletin d'adhésion et en réponse j'ai envoyé un chèque  de 230€ pour ce que le MLPS appelle "Cotisation Défense professionnelle".

21/4 : Confirmation de la nécessité de souscrire à une assurance vie européenne et non française
En réponse à mon interrogation concernant le point du 16/4, le MLPS me précise :
"Une assurance vie souscrite en France auprès d'une société française, ou une succursale française d'une société européenne, ne comporterait aucun élément transfrontalier et se heurterait au droit fiscal interne qui n'accorde pas à l'assurance-vie le même statut que les dispositions communautaires (même si celles-ci doivent en toute hypothèse prévaloir sur les disposions nationales : mais encore faudrait-il s'opposer aux services fiscaux sur l'application du droit communautaire, ce qui prendrait nécessairement du temps, alors que les dispositions communautaires sont applicables de droit).
Dans ces conditions, il est à craindre que le contrat souscrit auprès d'une société ou succursale française ne soit pas considéré comme emportant toutes les conséquences d'un contrat conclu en libre prestation de services auprès d'une société européenne."
En conclusion, je conserve donc mon assurance retraite Madelin française et me mets, avec l’aide de mon courtier indépendant, en quête d'une assurance vie européenne pour remplacer mon assurance retraite obligatoire (CIPAV).

23/4 : Suite du hold-up sur les mutuelles
Dans l'épisode précédent j'avais attiré l'attention sur le hold-up en cours sur les mutuelles en raison de la clause de désignation de la mutuelle au niveau de la branche professionnelle et non au niveau de l'entreprise. Désignation non inscrite dans l'ANI (Accord National Intersyndical) mais que nos députés, pour acheter la paix syndicale, ont introduit dans la proposition de loi.
Pour rappel cette désignation :
  • Instaurera un monopole par branche professionnelle de mutuelle, qui même en promettant une remise en concurrence tous les 3 ans, laisse entrevoir la mainmise de mutuelle "paritaire" au détriment des mutuelles privées – on en voit déjà le résultat pour l'assurance maladie et la retraite ;
  • Fera disparaître les "petites" mutuelles privées et de nombreux courtiers en assurance maladie complémentaire ;
  • Ouvre la porte au remplacement de la sécu par ces "mutuelles de branche" pour la prise en charge au 1er euro et à la nécessité de souscrire à une "sur-mutuelle" pour combler aux baisses de remboursement programmées de ces mutuelles de branche qui ne finiront par rembourser qu'au tarif sécu.
"Réunie ce mardi 23 avril, la commission mixte paritaire sur le projet de loi de sécurisation de l’emploi s’est accordée sur la rédaction de l’article 1er généralisant la complémentaire santé à tous les salariés, en reprenant la version adoptée par l’Assemblée Nationale. Les clauses de désignation dans les accords de branche en complémentaire santé ont donc été rétablies, alors même qu’elles avaient été supprimées par le Sénat via un amendement réclamé et salué par l’APAC." (Source)
Dans l'histoire de l'assemblée nationale, on aura étrangement rarement vu une commission mixte paritaire statuer si rapidement. Comme sur d'autres sujets y-aurait-il volonté de passage en force ?
À suivre le 14 mai pour le passage au sénat.

Je quitte la sécu épisode 9

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27 avril : je reçois mon premier  "avis amiable" avant lancement de la procédure de mise en recouvrement. C'est amiable, c'est gentil. Conformément aux recommandations du MLPS, j'ignore l'amabilité.
Certainement en raison des ponts de mai, les différents monopoles m'ont laissé tranquille depuis le dernier épisode. J'en profite pour une petite revue de presse.
28 avril : les frontaliers entrent aussi dans le combat :
"Quelque 3.000 frontaliers, résidant en France et travaillant en Suisse, ont manifesté samedi dans trois localités proches de la frontière pour demander à pouvoir continuer à souscrire une assurance maladie privée, plutôt que de s'affilier à la Sécu française comme le gouvernement veut les y contraindre."
Source : Le Figaro
 1er mai : La branche transport désigne sa mutuelle unique obligatoire !
"Les partenaires sociaux de la branche du transport sanitaire (ambulances) ont désigné Carcept-Prévoyance, institution de prévoyance du groupe Klésia, pour gérer le nouveau régime frais de santé qu’ils ont créé à effet du 1er janvier 2014"
Outre le fait que cette désignation anticipe le vote de la loi prévue le 14 mai, le lecteur attentif notera que les syndicats "ont créé à cet effet" un régime frais de santé ad hoc. On s'étonnera qu'il n'y ait pas eu de mises en concurrence auprès de mutuelles déjà existantes.
14 mai : la loi sur la généralisation de la complémentaire santé adopté
"Le Sénat, contrairement à son vote en première lecture, n’a donc pas prohibé la possibilité pour les partenaires sociaux des branches professionnelles de désigner un ou plusieurs assureurs pour gérer un régime conventionnel santé."
Dans tous les cas, l'entreprise, et ses représentants du personnel, perdent le libre choix de leur mutuelle. Pire, les entreprises qui comme la mienne n'avaient pas attendu la loi pour faire bénéficier ses salariées d'une mutuelle adaptée à leur besoin vont devoir souscrire à la mutuelle unique désignée par la branche, au mieux avoir le choix dans une des mutuelles désignées. Avec toute l'impartialité avec laquelle la mutuelle unique ou la sélection de mutuelles de branche sera faite par nos chers syndicats !
Ah,  une dernière pour la route : vous connaissiez déjà l'AME (Aide Médicale d'État) permettant à tout ressortissant étranger une prise en charge à 100% de leurs soins en France, ainsi que la CMU (Couverture Médicale Universelle) qui prend en charge tous ceux qui ne cotisent pas à la sécu, et la CMU Complémentaire (Mutuelle totalement gratuite prenant en charge les dépassements de frais de la CMU de base). Je vous présente un 4ème larron méconnu : l' ACS ou Aide à l'acquisition d'une assurance Complémentaire Santé.
Comme son nom l'indique elle permet à ceux qui ne dépassent pas plus de 35%  du seuil de la CMU, de bénéficier d'une prise en charge partielle de leur frais de mutuelle.
Source : CMU.fr
J'oubliais aussi que pour être en bonne santé il faut avoir le gaz et l'électricité... donc je cite "Grâce à l'ACS, vous pouvez également bénéficier de réductions sur votre facture de gaz et d’électricité."
15 mai : je rejoins le groupe Facebook "les sortis de la sécu".
Créé à l'initiative des Médecins ne sont pas des pigeons et en tant que professions libérales dépendant de la sécurité sociale pour leur travail ils sont pris en entre le marteau et l'enclume ! Ils sont donc particulièrement actifs dans le mouvement de sortie de la sécu.
Sur ce groupe il est étonnant de voir les différences de traitement selon la caisse dont on dépend : entre menaces et absences de réponses cela en dit long sur la gestion de la SS.
16 mai : mon courtier poursuit toujours ses recherches pour me trouver une assurance vie européenne en remplacement de la retraite obligatoire. Cela ne semble pas simple car il apparaît que les sociétés européennes ayant des succursales en France, souhaitant ne pas avoir d'embêtement à vendre leurs produits en France, ne prennent pas en charge directement les ressortissants Français et les contraignent à passer par la succursale française. Comme vu dans l'épisode précédent seule l'assurance vie européenne est assimilable à une assurance retraite, pas l'assurance vie française…
A suivre dans les prochains épisodes.
17 mai : en discutant avec mon expert comptable j'apprends que ce dernier cherche aussi à sortir de la sécu et de la retraite ! C'est pourtant pas un joueur et sa profession n'est pas réputée pour la prise de risques outranciers. C'est dire le ras-le-bol général grandissant.
Nous avons pu échanger. Il me confirme que plusieurs de ses clients, surtout dans le médical, ont entamé les même démarches.
A suivre dans le prochain épisode !

Dossier spécial dans Valeurs actuelles du 23 Mai

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Valeurs actuelles publie un dossier spécial sur les exilés de la sécu.
Votre serviteur est cité en bonne place page 30.

Merci à tous les lecteurs.

Révolte !

Je quitte la sécu : Épisode 10, les libérés de la sécu sont des salauds !

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18 mai : courrier de la CIPAV (caisse de retraite "obligatoire" des indépendants)
Comme ils n'ont pas pu prélever les cotisations mensuelles ils me réclament immédiatement la totalité du reste dû annuel ! En effet, selon leur "règlement", deux échéances consécutives impayées, rendent exigibles les cotisations dans les délais statutaires et le prélèvement est interrompu.
Comme je trouve abusif qu'ils ne permettent pas d'arrêter le prélèvement automatique, sauf en fin d'année, quelques recherches sur Internet me mène à ce superbe article 2004 du code civil :
"Le mandant peut révoquer sa procuration quand bon lui semble et contraindre, s'il y a lieu, le mandataire à lui remettre soit l'écrit sous seing privé qui la contient, soit l'original de la procuration, si elle a été délivrée en brevet, soit l'expédition, s'il en a été gardé minute."
Je me fends donc de 3 courriers : RSI, CIPAV et URSSAF les informant que je révoque leur procuration et au surplus de me rendre la procuration originale histoire de les faire bosser un peu. J'y crois pas mais ça sera pour l'honneur.
Contenu de ma lettre :
"Conformément à l’article 2004 du Code Civil, à compter de ce jour, je vous prie de bien vouloir mettre fin aux prélèvements sur mon compte bancaire pour le paiement des sommes que je vous dois.
Au surplus, je vous demande de me remettre l’original de ma procuration par retour de courrier.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées."
A noter ce point important concernant les oppositions aux prélèvements : par défaut votre banque considère cette opposition comme temporaire. Dans mon cas j'ai reçu un accusé de réception m'indiquant la bonne prise en compte de mon opposition valable 1 an. Il faut donc procéder à un révocation par courrier AR à votre banque.

19 mai : interview de Claude Reichman, président du MLPS (Mouvement pour la liberté de la protection sociale)
"Où l’on apprend également que le rythme des sorties de la Sécurité sociale s’accélère, et dépasse largement les 10 000, à un rythme de 500 demandes par semaine désormais."

23 mai : Valeurs Actuelles publie un dossier spécial "La révolte de la France tranquille"
À lire ici. Au sein de ce dossier un article sur le ras-le-bol  des médecins qui quittent la sécu (voirhttp://www.ufml.fr/) et dans lequel votre serviteur a eu la bonne surprise de se voir cité.

24 mai : début de la guerre sur les désignations des mutuelles obligatoires par les branches professionnelles.
L'assureur Allianz vient de saisir la justice administrative en posant une Question Prioritaire de Constitutionnalité sur la conformité à la constitution de l’article L. 912-1 du Code de la Sécurité Sociale qui autorise les partenaires sociaux à désigner un opérateur unique pour les entreprises d'une branche, avec dans certains cas une migration obligatoire.
Parallèlement des sénateurs UMP ont saisi le Conseil Constitutionnel sur le même sujet.
Sur ce même sujet, il ressort que le 15 mars (donc avant le vote de la loi !) la branche professionnelle des cabinets d'avocats a désigné la CREPA comme assureur unique, non seulement pour les cabinets qui n'ont pas encore de mutuelle mais surtout pour tous ceux qui ont déjà une mutuelle  et qui se voient obligés de migrer sous 1 an vers le nouvel organisme désigné  pour tous leurs salariés et leurs ayant-droits sans distinction !
Source : Agefi
Pour ceux qui douterait encore de son caractère soviétique cette obligation prévoit :
"Il est précisé, d'une part, que l'institution de prévoyance est habilitée à contrôler le respect par les cabinets de leurs obligations conventionnelles et à engager toutes les procédures qu'elle estime nécessaires à l'exécution forcée de l'adhésion, et plus généralement au respect des obligations nées du présent avenant.
D'autre part, l'accord prévoit que le cabinet d'avocat qui ne régularise pas spontanément son adhésion à l'institution désignée est redevable non seulement de majorations de retard mais également d'une pénalité financière égale à 100 % du montant des sommes dues au titre des prestations à verser à ses salariés ou à leurs ayants droit pour la période au cours de laquelle le cabinet n'a pas régularisé son adhésion. "
Pour reprendre le dernier communiqué de presse de http://sauvezlesabeilles.fr/
"Michel Sapin a imposé l'introduction de clauses de désignation dont aucun argument sérieux n'a démontré l'utilité … Sinon pour favoriser les institutions de prévoyance :
  • Alors que les partenaires sociaux signataires de l'accord du 11 janvier 2013 les excluaient.
  • Alors que l'Autorité de la Concurrence par un avis historique du 29 mars 2013 avait émis un avis négatif.
  • Alors que les Sénateurs les ont rejetées en première lecture avant que 92 d'entre eux ne saisissent le Conseil Constitutionnel le 15 mai 2013.
  • Alors que 40.000 salariés travaillant dans la mutualité, chez des agents d'assurances, dans le courtage ou chez des assureurs vont perdre leur emploi si les désignations se poursuivent.
Il est indispensable que le Conseil Constitutionnel annule l'article 1 de l'ANI en se fondant sur 3 grands principes juridiques :
  • La liberté d'entreprendre,
  • Le principe d'égalité,
  • La liberté contractuelle."

25 mai : réponse de la CIPAV à mes courriers du 28/3 (il est jamais trop tard) et du 18/5 (incroyable de rapidité !)
Pour rappel, le 28 mars il s'agissait de mon courrier les informant que je ne relevais plus de leur régime retraite(voir épisode 6), et pour celui du 18/5 du courrier cité en tête de cet épisode relatif à la révocation de l'autorisation de prélèvement.
Voici la réponse :
Je note qu'ils ne disent pas que leur régime retraite est obligatoire en tant que tel mais que le fait d'être inscrit à l' URSSAF rend leur régime obligatoire. La bonne blague !
Je note aussi que leur réclamation de payer l'année complète immédiatement suite à l'arrêt des prélèvements automatiques s'est transformée par magie en une "invitation  à régler pour le 15 octobre 2013".
Bon à savoir, même pour ceux qui ne veulent pas sortir de leur caisse de retraite mais qui veulent stopper la mensualisation sans attendre la fin d'année.
En tous cas ils peuvent toujours attendre. D'ici là j'aurai trouvé, j'espère, une assurance-vie européenne me permettant de justifier de cotiser à une assurance retraite.
À ce propos, mon courtier rame toujours avec Swiss Life pour passer directement par la Suisse et non par la succursale française...
J’ai rendez-vous prochainement avec un courtier pour une assurance au Luxembourg. A suivre.
Enfin, je trouve joint à ce courrier mon autorisation de prélèvement que j'avais demandé qu'ils me rendent. Excellent !

28 mai : Réponse du MLPS sur le paiement des allocations familiales aux URSSaf
Un échange au sein du nouveau groupe Facebook "Les libérés de la sécu" concernant le paiement de la partie allocations familiales révèle deux attitudes différentes :
  • celle de ne plus rien payer du tout, dans l'attente d'un relevé de cotisations URSSaf ne réclamant que les seules allocations familiales,
  • et celle de payer proactivement les dites allocations familiales.
Le MLPS, sollicité sur cette question, me conseille de payer proactivement la partie allocations familiales par chèque et avec un courrier AR précisant bien que cette somme doit être affectée au paiement des allocations familiales.
En cas de contentieux cela permet de démontrer que le règlement ne pouvait être imputé a une autre cotisation (CSG/CRDS en l’occurrence).
Je vais suivre ce conseil.

29 mai : premier courrier recommandé  de l' URSSaf
3 mois après avoir suspendu le paiement de la CSG/CRDS sur mes cotisations, l'URSSaf me transmet une mise en demeure de payer sous 1 mois.
Je fais suivre au MLPS par sécurité mais je pense que la réponse sera de ne pas donner suite et d'attendre l'enclenchement de la procédure contentieuse, que je devrai contester sous 15 jours, ce qui a aura pour effet de bloquer ladite procédure.

30 mai : les libérés de la sécu sont des salauds ! Article dans Atlantico
Dans cet article,  l'auteur des propos, professeur "émérite" d'université et membre "honoraire" du conseil économique et social, me cite à deux reprises et faute d'avoir lu attentivement mes aventures sur Contrepoints tombe dans les clichés et raccourcis intellectuels qui fleurent bon la solidaritude. Tout ayant été déjà dit par mes supporters dans leurs nombreux commentaires à chaque épisode je ne perdrai pas de temps à répondre à ce monsieur, tout émérite et honoraire qu'il soit.
En revanche, cet article révèle le vrai visage de la fraternité "à la française" où, si vous n'êtes pas avec eux, vous êtes un salaud.
Je cite :
"Pour tel individu [moi en l'occurrence], oui, bien sûr, et c’est facile : si vous avez un bon patrimoine génétique et pas de malformations de naissance vous pouvez vous adresser à une société qui tarifie selon (entre autres) ce critère, vous éviterez de participer à la couverture des trisomiques et des personnes nées avec un spina bifida. Chacun peut choisir de se comporter en salaud, et des participants au marché fournissent ce qu’ils veulent aux salauds qui ont de quoi payer."
L'amalgame habituel et facile entre la cotisation à une assurance maladie et la solidarité qui doit être payée par l'impôt et non par la cotisation.
L'auteur enfonce le clou
"Reste à savoir s’il ne vaut pas mieux être citoyen d’un pays où la fraternité est une valeur constitutionnelle."
C'est beau comme un petit Jésus dans la crèche… Il nous tirerait presque une larme.
Plus sérieusement, le citoyen que je suis par obligation (car personne ne m'a demandé mon avis, mais c'est un autre débat) regrette que la valeur première de liberté, inscrite dans les droits de l'homme et du citoyen de 1789, se soit dissoute dans celles de la solidarité et de la fraternité.
Leviers bien plus faciles pour acheter les voix de ceux qui vous élisent et les endormir en disant que l'état s'occupera bien d'eux, et que ceux qui pensent autrement sont des salauds.
À suivre dans le prochain épisode !

Témoignage sur RMC Carrément Brunet

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Claude Reichmann invité de l'émission explique clairement le sujet.

Le député (socialiste, mais un UMP aurait certainement dit la même chose...) est dans le déni et la langue de bois, voire l'incompétence.

Votre serviteur témoigne à 13 minutes 48.


Le podcast


Episode 11 - Le soleil revient enfin et avec lui de bonnes nouvelles

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 31/05 : Libre !!!
Thomas, médecin et membre actif du groupe Facebook des libérés de la sécu nous partage son courrier de radiation du RSI.
En l'occurrence son action à démarrée le 01/10/211 pour se clore le 07/05/2013.
Les fautes de syntaxe et  d'orthographe sont d'origine sécu garantie, preuve s'il en fallait de l'authenticité du courrier que je diffuse ici avec son aimable autorisation.




Que dire sinon : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"  - Mark Twain.
 Bravo Thomas !


01/06 : Piste pour une assurance vie européenne.
 Rendez-vous est pris le 14/6 avec un courtier pour une assurance vie européenne auprès de La Mondiale au Luxembourg.
D'après les infos glanées les conditions minimales d'entrées sont relativement importantes :
  • Apport initial minimal de 8KE
  • Versement minimal de 1.5KE.
  • Pas de minimum total annuel requis ni versement periodique
Cela correspond à ce que je laissais chaque mois la CIPAV, sans aucune garantie de savoir ce que j'en récupérerai le moment venu... Là au moins on sait où ça va, on peut arbitrer sur les fonds, on voit  la valeur actualisée, et on peut sortir l'argent en rente (comme une retraite Madelin) ou en totalité (ce qui n'est pas possible avec le Madelin).
Je reviendrai avec plus de détail après mon rendez-vous dans un prochain épisode.
En tout cas pas d'urgence : ayant stoppé tous mes versements à la CIPAV depuis Avril il me suffit de pouvoir justifier d'un versement avant le 31 décembre à une assurance vie européenne pour être en règle avec l'obligation de cotiser à une assurance retraite.
  
03/06 : Prise en charge par la Mutuelle derrière AMARIZ
 Un lecteur me signale qu'il a pris renseignement auprès de ma mutuelle (MIELMUT)  quant à la prise en charge derrière une assurance privée type AMARIZ.  La mutuelle lui répond négativement alors que cette même mutuelle m'avait confirmé par deux reprises que c'était bon.
Je suis heureusement bien portant et n'ai pas eu besoin de leurs services  depuis que j'ai quitté la SS.
Je vais donc procéder à une visite médicale de contrôle, tant pour moi (en libéral on a pas de visite médicale obligatoire payée par l'employeur...) que pour vérifier la prise en charge par la dite mutuelle.

04/06 : Passage sur RMC Carrément Brunet
 Dans l'urgence journalistique coutumière, je suis contacté ce matin pour témoigner de mon aventure dans la célèbre émission à 13h qui a pour thème la fin du monopole de la sécu.
Claude Reichman, invité sur le plateau, justifie clairement et factuellement la fin du monopole de la sécu et recadre le pauvre député Gérard BAPT qui s'enlise dans des arguments vaseux et fallacieux.
Pour information ce monsieur est le Rapporteur spécial au nom de la commission des finances pour la Santé !
Soit il faisait celui qui ne sait pas pour esquiver le débat, soit il est vraiment mauvais. Je laisse l'appréciation à votre jugement après écoute.
En tout cas il esquivé à la question de savoir si la sécu était toujours un monopole... comme quoi il a bien anguille sous roche.
 Dans la voiture, garée devant chez mon prochain client , je participe à l'émission.

Je glisse en fin d'interview un remerciement à Contrepoints qui contribue très largement à la cause.
Le site Contrepoints a fait un bon de 100% d'audience pendant l'émission. C'est bon pour le courant libéral  !
 Maintenant à quand le plateau télé ?
Bon, il faudra que je sorte de l'anonymat et fasse mon coming out mais c'est à la mode n'est -ce pas ?
Préservons encore un peu le suspens...

 05/06 :  Insaisissabilité du domicile familial
Courant Mars j'avais entamé des démarches auprès de mon notaire pour établir un certificat d'insaisissabilité de mon domicile.
 En effet :
"La loi du 1er août 2003, pour l’initiative économique a prévu de protéger, en particulier, l’entrepreneur individuel et son conjoint, et le sort du logement familial en particulier.
C’est ainsi que l’article L 526-1 du Code de Commerce prévoit que : « Par dérogation aux articles 2284 et 2285 du Code Civil, une personne physique immatriculée à un registre de publicité légale à caractère professionnel, ou exerçant une activité professionnelle agricole ou indépendante, peut déclarer insaisissables ses droits sur l’immeuble où est fixée sa résidence principale. 
Cette insaisissabilité ne pourra concerner que la résidence principale si l’activité professionnelle y est exercée et déclarée comme telle. La loi exclut que soient rendues insaisissables les résidences secondaires.
Elle ne s’applique pas davantage si le logement familial appartient à une société civile immobilière et que le chef d’entreprise n’est titulaire que de parts sociales de cette société. "
 Jusque là c'est bon pour moi.  Un tel certificat  coûte environ 800/1000€.
 Je poursuis :
 "L’insaisissabilité du logement familial est encore possible lorsque l’activité professionnelle y est exercée et ce, alors même que l’immeuble est à usage mixte, professionnel et d’habitation ; seule cependant, la partie affectée à l’habitation sera concernée, et à condition d’être désignée clairement dans un état descriptif de division."
 Aie ! Renseignement pris cet  état descriptif d'indivision doit être établi par un géomètre. Cela renchérit  encore le cout de l'opération et mon notaire me dit que ça ne vaut pas le coup.
 Continuons :
"Il faut préciser qu’à partir du moment où l’implantation d’une activité professionnelle dans le logement familial du chef d’entreprise n’implique aucun aménagement particulier qui viendrait en modifier la composition et la destination, ce local est susceptible d’être déclaré insaisissable dans toutes ses parties, sans qu’il y ait lieu de distinguer pour chacune des pièces selon l’usage professionnel ou privé qui peut en être fait (Réponse ministérielle n° 85 332 : JOAN Q 20 Juin 2006, page 6939)."
 Excellent ! N'ayant pas de locaux dédiés à mon statut d'indépendant je vais donc pouvoir user de cette réponse ministérielle. Je reprends contact de ce pas avec mon notaire, qui aurait d'ailleurs pu me trouver cette information… mais cela est un autre sujet, pour un autre monopole.
  
06/06 Ce cher Hastable nous gratifie d'un article bétonné sur le monopole illégal de la SS.
A consommer et diffuser sans modération.
  
07/06 Le kit de survie
Je découvre avec plaisir le wiki ultime pour quitter la sécu : http://uplib.fr/wiki/QuitterLaSécu
Tout y est repris. Bravo aux auteurs pour ce travail de compilation quotidien !

08/06 : Réponse du MLPS à ma mise en demeure URSSaf reçue en recommandé (voir épisode 10)
Le MLPS me confirme de ne pas donner suite et d'attendre l'injonction de payer qu'il conviendra de contester dans les formes sous 15 jours sinon l'injonction devient exécutoire et les biens ou compte en banque saisissables.
Le fait de contester bloque toute la procédure et renvoie la balle au TASS (Tribunal des Affaires de SS)


A suivre

Laurent C.

Article 12

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En guise de préambule je mettrai dorénavant l 'état de ma dernière situation avec les monopoles illégaux.


8 juin : ouverture d'un compte bancaire  au Luxembourg
Dans la perspective d'un futur blocage de mon compte bancaire par les monopoles, j'avais déjà fait le nécessaire dans un précédent épisode pour désolidariser les comptes joints avec mon épouse et ne conserver à mon nom que mon compte professionnel.
Au vu des dernières mises en demeure reçues, je passe préventivement en DEFCON 2 en ouvrant un compte en ligne au Luxembourg.
En effet, il est beaucoup plus compliqué aux monopoles illégaux (RSI, URSSAF, CIPAV) de faire une demande de saisie sur un compte étranger qu'un compte français, nos chères banques françaises étant en la matière au garde à vous et plus que diligente dans ce type de requêtes. Ceci permettant de gagner le temps nécessaire à la procédure d'opposition qui permet de lever le blocage, avant qu'il ne soit effectif donc.
J'ai sélectionné la banque en ligne ING qui permet aux résidents Français d'ouvrir un compte "ING Orange Account".
Cette sélection a été faite par défaut car les autres banques en lignes belges, anglaises, etc… que j'ai trouvé réservent leur compte en ligne à leur résidents et il n'est pas recommandé non plus d'aller dans une filiale de banque française en Europe.
Cela dit, ce compte m'apporte ce dont j'ai besoin :
  • 0 frais d'ouverture et de tenue de compte
  • Virements entrants/sortants Europe gratuits, pas de date de valeur
  • Carte bleue à débit immédiat compatible VISA gratuite (uniquement 0,15€ de frais sur retrait en distributeurs automatiques hors Luxembourg)
  • Carte bleue VISA virtuelle pour achat en ligne
  • Compte épargne ING Saving inclus (pratique pour stocker la trésorerie)
Pas de chéquier, mais comme je conserve mon compte pro en France, je pourrais toujours faire un virement du Luxembourg vers la France pour faire un chèque. Et inversement pour les dépôts de chèques, même si il est possible de déposer les chèques par courrier au Luxembourg moyennant quelques euros de frais de gestion. Idem pour des dépôts ou retraits d'espèces.
Pas de relevés papier, mon imprimante fera l'affaire.
La paperasserie d'ouverture de compte est réduite :
  • Imprimer et signer le contrat de 3 pages
  • Joindre une copie de pièce d'identité
Et faire un petit virement de 10€ qui sera recrédité sur le compte à la validation de mon dossier d'ouverture.
Précision : il convient de déclarer au fisc l'ouverture de compte à l'étranger. Notre administration ayant un formulaire pour chaque petite chose de la vie, voici celui qu'il faut.


10 juin : question à l'Assemblée nationale
Un lecteur me signale une question posée le 14 mai 2013 par un député UMP au sujet du monopole de la sécu.
Je me suis inscrit sur le site de l'Assemblée pour être averti de la réponse. J'en rigole d'avance.


12 juin : ING Bank demande un complément d'information
Je cite :
Afin de finaliser votre demande, nous vous prions de bien vouloir :
- nous expliquer quelle est votre activité prévue sur l’ING Orange Account
- nous donner de plus amples informations sur l’activité à partir de laquelle proviendront les fonds
- nous indiquer dans quel but vous souhaitez ouvrir un compte au Luxembourg
- nous dire si vous seriez d’accord de signer un mandat d’échange d’informations automatique sur ce compte afin que l’administration fiscale en France reçoive automatiquement les informations relatives aux intérêts ?
Je réponds immédiatement à cette demande, somme toute légitime.


13 juin : décision du Conseil constitutionnel
Victoire ! Le hold-up des syndicats salariés et patronaux sur nos mutuelles que j'avais dénoncé dans l'épisode 7 est jugé anticonstitutionnel.
En résumé : l'État qui voulait s'acheter une paix sociale en faisant cadeau des complémentaires santé aux syndicats (qui ont déjà la sécu et les retraites). Avec cette loi chaque branche professionnelle pouvait imposer une mutuelle unique à l'ensemble des entreprises de la branche. Même à celles qui en avait déjà une !
Malgré le silence assourdissant des médias sur le sujet (la météo les occupe bien), nos sages ont pour une fois fait le boulot en les renvoyant dans leurs 22 mètres.
Coup double ! Cette décision, selon le MLPS, confirme indirectement la fin du monopole de la sécu en déclarant contraire à la constitution l'article L912-1 du code de la Sécurité sociale. Je vous laisse lire à tête reposée l'argumentaire.


14 juin : rendez-vous avec le courtier pour l'assurance-vie au Luxembourg.
Pour rappel, non content de sortir de la sécu je sors aussi de la retraite (CIPAV dans mon cas).
L'assurance retraite restant obligatoire, mais pas obligatoirement en France, il suffit de trouver une assurance-vie européenne pour justifier de sortir du monopole illégal de la retraite de Ponzià la française-que-tout-le-monde-nous-envie comme la sécu.
Bilan de l'entretien :
Il s'agit d'un contrat copier/coller d'un contrat français, avec application de la fiscalité du pays de résidence, auprès de La mondiale Europartner.
Avantages de ce contrat par rapport à un contrat français :
  1. Garantie en capital du Grand Duché non limité (en France en cas de faillite de l'assureur l'État vous couvre à un plafond de 70K€, pas plus)
  1. Contrat Multi support - en euros
  1. Le compte est vraiment non saisissable. En France aussi le compte est non saisissable  mais il ne faut pas y toucher car l'argent qui en est sorti est immédiatement saisi…  Au Luxembourg on peut sortir l'argent sans être saisi, à condition toutefois de ne pas le ramener en France. Pas de magie. Mais pour celui qui ne prend pas sa retraite en France, ça le fait.
Pour les conditions :
  • 8k€ à l'ouverture
  • 1,5k€ à chaque versement. Pas de prélèvement automatique. On verse quand on veut.
Pour les frais  :
  • Frais d'entrée 1% (généralement c'est plutôt 4% au Luxembourg)
  • Frais de gestion 1%
  • Frais arbitrage 1%
  • Frais de sortie 0€
Enfin pour la sortie c'est plus souple qu'un contrat Madelin qui oblige à sortie en rente :
  • Soit en capital
  • Soit en rachat programmé (récupération des intérêts et d'une partie du capital de manière programmée)
  • Soit en rente viagère
La fiscalité applicable en sortie de contrat est celle du pays de résidence, donc si je suis toujours en France à ce moment là ça sera 15% de CSG/CRDS (ou plus si ça continue d'augmenter), ou zéro si me m'exile dans un pays chaud !
Pour toute info, vous adresser à  strategiepatrimoine@gmail.com. Pub gratuite. Je ne touche rien.


16 juin : prise en charge par les mutuelles
Certains membres du groupe des libérés de la sécu sur Facebook font mention de refus de mutuelles et assurances quant à leur adhésion au motif qu'ils ne sont pas à la sécu. Y aurait-il des directives de dissuasion ? Ces refus sont-ils d'ailleurs légaux et ne constituent-ils pas un refus de vente ?
Pour ma part, étant adhérent à ces organismes complémentaires avant ma sortie de la sécu j'y suis toujours affilié.
Mon courtier m'assurant que la prise en charge était bien indépendante du fait d'être ou non à la sécu. Ce que j'avais confirmé par 2 fois téléphoniquement avec la mutuelle.
Toutefois cela remet un doute sur ce point que j'avais relevé dans le précédent épisode et que je n'ai pas encore eu, faute de temps, l'occasion de vérifier en réel avec une ordonnance à me faire rembourser.
Par ailleurs, le groupe des "libérés de la sécu" se lance activement dans la recherche d'assurances compatibles. Cela donnera des voies de rechange le cas échéant.


17 juin : débat sur l'exonération de CSG/CRDS
La question de l'exonération des cotisations CSG/CRDS de l'URSSaf revient régulièrement dans les commentaires. L'URSSAF y répond sur son site dans la rubrique salarié (étonnamment pas d'équivalent à la rubrique indépendant)
"Sont assujetties à la CSG et à la CRDS les personnes physiques domiciliées fiscalement en France et rattachées à un régime obligatoire français d’assurance maladie. Ces deux conditions sont cumulatives.
Par conséquent, les personnes détachées à l’étranger mais ayant conservé leur domicile fiscal en France sont assujetties tant qu’elles sont maintenues au régime français de Sécurité sociale.
En revanche, les personnes rattachées à un régime français de Sécurité sociale n’ont pas à acquitter la CSG et la CRDS dés lors qu’elles ne sont pas domiciliées fiscalement en France.
De même, échappe à la CSG et à la CRDS la personne qui n’est pas à la charge d’un régime d’assurance maladie français."
Pour anticiper les commentaires sur la mention introductive  "rattaché à un régime obligatoire français d'assurance maladie" : là se situe toute l'ambiguïté de la prose de l'URSSAF. L'assurance maladie est obligatoire mais l'assurance à un régime français ne l'est plus. En mixant dans la même phrase les 2 termes on pourrait croire que l'assurance à un régime français est obligatoire. Malin.
De plus, en théorie la CSG/CRDS des autres revenus (immobilier, placement) devraient également sauter dès qu'on est plus à la charge de la sécu. Mais cela est encore un autre combat. On y viendra  certainement plus tard.


18 juin : réponse à la question récurrente "Mais finit-on vraiment par avoir un courrier de la SS officialisant la libération ?
Sur cette question je rapporte le témoignage de Michael, sorti depuis plusieurs années :
"Pour être clair je vais vous parler de moi. Il n'est pas possible de quitter réellement le RSI/SS. La seule chose qui reste facile est de ne plus les payer en faisant appliquer une loi qui bloque les organismes en vous mettant sur une voie de garage, ou vous et vos arguments ne peuvent plus être entendu, en contre partie l'organisme s'engage à ne plus vous " contraindre" c'est un "gentleman agreement". C'est pour cela que depuis plusieurs années je n'ai plus de contrainte ni de l URSSAF ni du RSI ... Mis sur la touche.
Pour le RSI, ce dernier à donné officiellement les 2 solutions pour les quitter en mars 2013... C'est se mettre dans une situation qui  débouche sur une impasse!
La SS ne peut plus vous poursuivre, donc plus de contraintes, donc plus de saisie du TASS, plus de procès pouvant soulever les questions auxquelles la "sécu" n'a pas répondu... Statu quo ... La sécu continue avec les autres clients et vous vous êtes tranquille au bout de votre impasse. Il est donc évident que pour ceux qui (comme moi je l'avoue) aimeraient avoir un papier avec marqué dessus: M Duschmoll, on vous libère officiellement du RSI CSG RDS, il faudra repasser plus tard.
Il apparait plausible que le combat puisse être gagné par une vague de résistants qui pousse le législateur à céder....ou pas."
Merci Michael, on va faire ce qu'il faut : les résistants que j'ai rejoint s'appellent "les libérés de la sécu" !

19 juin : communiqué du MLPS bis.
Le MLPS nous livre dans un communiqué son interprétation des conséquences de la décision du Conseil constitutionnel du 13 juin
1er effet :
"En d’autres termes, le Conseil constitutionnel a confirmé qu’en vertu des directives européennes et des lois de transposition précitées, tous les régimes sociaux d’assurance français relèvent des lois et des règles des contrats privés, et qu’en vertu des règles européennes et nationales de concurrence, aucun de ces régimes ne dispose d’un monopole."
Une brèche de plus dans le monopole.
2ème effet :
"Il en résulte que le contentieux relatif aux régimes sociaux d’assurance ne relève plus du tribunal des affaires de sécurité sociale mais des tribunaux civils. Le tribunal des affaires de sécurité sociale, lorsqu’il est saisi d’un tel contentieux, doit donc se déclarer incompétent au profit d’une juridiction civile. La Cour de cassation a d’ailleurs anticipé ces dispositions en soumettant les recours relatifs aux régimes sociaux d’assurance non plus à sa chambre sociale, mais à sa chambre civile."
Nous aurons donc l'honneur prochain de signifier au TASS qu'il est incompétent à nous juger et de nous renvoyer sur les tribunaux civils qui sauront nous juger surement plus impartialement que le TASS qui est totalement juge et partie dans nos histoires.

20 juin : refus ING
Je termine cet épisode par où il a commencé.
ING Luxembourg me signifie un refus d'ouverture de compte, sans autre explication. Pourtant d'autres libérés n'ont pas eu de souci. Snif. J'aurais peut être dû faire médecine ;-) .
Un libéré m'a donné les coordonnées d'une autre banque luxembourgeoise, l'inconvénient étant de devoir se présenter physiquement dans les 6 mois à l'agence. Pas pratique, mais je note quand même pour l'avenir.
Je vais donc passer en DEFCON2 sans élégance en mettant mon compte pro au nom de mon épouse pour qu'il soit insaisissable, avec une procuration pour m'en servir.
Heureusement, mon intitulé de compte est au nom de ma marque commerciale. Le changement de titulaire est transparent pour les tiers.
Je me retrouve donc ainsi SBF (Sans Banque Fixe).
A suivre !

Je quitte la sécu - Episode 13

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Avant d'entrer dans le vif du sujet, mention spéciale dans cet épisode pour le nouveau site d'information http://www.securite-sociale.info sur les fausses vérités de la sécurité sociale et les moyens de de s'en libérer. Ce site permet de toucher un public plus large que les seuls abonnés Facebook.

Un grand merci à Philippe (que vous pourrez voir sur la vidéo du site) et ceux qui ont contribué à ce nouveau média.

Je profite de l'occasion pour relayer un appel des libérés de la sécu aux graphistes amateurs ou professionnels qui me lisent afin de créer un logo qui serait repris sur les tracts, les différents sites d'infos et d'échanges et, pourquoi pas, des t-shirts sur le thème de la libération de la sécu.

Les pigeons sont à la mode mais je verrai bien un petit poisson qui saute hors du bocal par exemple. Libre à vous de proposer vos créations en postant directement un lien vers votre logo dans le fil des commentaires.

Je compte sur vous !

 

 

Le tableau de bord de mes derniers échanges avec les monopoles illégaux.

 

Qui
Quand
Quoi
Réaction
Sécu (RSI)
18 Mars
Courrier simple m'invitant à payer la totalité de mon année 2013.
Ignorer et attendre la mise en demeure
URSSaf
29 Mai
 
30 juin
1ere mise en demeure par courrier recommandé
2eme mise en demeure
Ignorer et attendre la contrainte d'huissier
Retraite (CIPAV)
25 Mai
Courrier simple m'invitant à payer toute l'année 2013 avant le 31/12/2013.
Ignorer et attendre la mise en demeure qui ne manquera pas de tomber début 2014.

 

 

19/6 : Ces médecins qui quittent la sécu

Un très bon article bien documenté sur le mouvement des médecins pigeons migrateurs


 

 

21/6 : Ma première ordonnance pour Amariz.

J'ai posté ma première demande de remboursement pour une consultation médicale simple à 23€. Au prix du timbre pour l'Angleterre c'est un peu luxueux. Il faut mieux attendre d'avoir plusieurs frais à prendre en charge (selon le contrat j'ai 2 ans pour envoyer un justificatif) mais je voulais faire le test pour témoigner du fonctionnement d'Amariz puis de la prise en charge de la mutuelle derrière.

 

22/6 : Coming out !

Participation record pour la Conférence du MLPS et des Médecins ne sont pas des pigeons ce samedi 22 juin à Levallois avec 110 participants, dont une médecin venue spécialement de Point-à-pitre !

Claude Reichman a brillamment discouru. Poussé à la tribune par l'équipe des Médecins pigeons, j'ai pu répondre concrètement aux nombreuses questions en particulier celles des non-médecins.

En moment de partage réjouissant qui fut l'occasion de mettre un visage sur mon prénom.

 

A bientôt pour une prochaine conférence à la rentrée : objectif 200 participants !

 

 

23/6 : Quelques chiffres

 

Le groupe libérés de la sécu passe les 600.


 

La page Comment quitter la sécu passe les 2200.


 

Mon blog passe les 30.000 pages vues.


 

 

 

25/6 : Nous sommes des lâches

D'après AGORAVOX :

"

Lâches :

·        Les salariés de la classe moyenne vont continuer de payer la retraite de leurs parents et grands parents, mais eux vont capitaliser pour leur pomme en bon individualiste

·         Le financement de l'Assurance Maladie reposant à 60% sur les cotisations salariales et patronales, ils mettent sciemment en danger l'équilibre budgétaire pour l'ensemble des prestations sociales délivrées aux Français

"


 

J'ai déjà abondamment rappelé la différence entre les cotisations à une assurance et les impôts pour la solidarité. Je n'étendrai pas plus sur le sujet vis-à-vis de ceux qui cultivent l'amalgame à dessein.

 

Je répondrai juste indirectement en citant un échange retrouvé dans les commentaires d'un ancien épisode :

 

·        Sébastien : "Pourquoi quitter la sécu? Ingratitude. Le dialogue social est la meilleure solution"

·        Cavaignac : "On ne peut être ingrat vis-à-vis d'un voleur, même organisé en bande. La véritable forme du dialogue social, c'est l'échange volontaire. La vraie solidarité, c'est le travail."

 

Bien dit mon cher Cavaignac.

 

 

Dans la rubrique "solidaritude quand tu nous tiens" citons également :

 

Quitter la sécurité sociale, c'est possible. Et ça prend de l'ampleur…

 

L'auteur annonce tout de suite la couleur :

" je préfère de loin le système national public de solidarité. Notamment par ce que la concurrence privée porte en elle nombre de surcoûts, comme le marketing et la publicité, la rémunération du groucho capital et des armées mexicaines, la multiplication des services administratifs et informatiques, la multiplication des locaux…"

 

Conseillons lui de regarder le marché télécom mobile : il a visiblement pas Free, il a pas compris.

 

Il a toutefois souligné que "pour les retraites, un des avantages de la capitalisation, il faut le savoir, c'est que vous n'avez pas besoin d'entretenir un ponzi démographique artificiellement pour payer les retraites des vieux. "

 


 

En tout cas, plus on en parle, même négativement, meilleur c'est pour le débat et le développement du mouvement des libérés de la sécu.

 

 

24/6 : Les ostéopathes rejoignent nos rangs !

Je profite d'une consultation chez mon nouvel ostéopathe pour discuter du sujet et répondre à ses questions.

Un futur libéré de la sécu de plus !

 

25/6 : En direct du TASS.

Giovanni, nous fait part de son passage ce même jour au TASS, pour une affaire commencée en 2006  :

 

"

Hier, petite séance au TASS contre la CARMF. Le président à changé d'attitude lorsqu'il a sorti mon dossier.... Du côté CARMF....personne. Et comme le tribunal n'a reçu leurs conclusions que le 21, la séance est reportée au 14 octobre. Je crois que le service juridique de la CARMF est un peu débordé et que le juge n'était pas d'humeur parce que en ce qui me concerne, il est en possession de mes conclusions depuis 15 jours et ça ça fait mal.

"

 

Dans la même veine, Faraj, notre maître à tous qui se bat depuis 20 ans avec l'aide du MLPS, est passé à la Cour d'appel du TASS.

Chapeau bas mon cher Faraj.

 

"

La caisse s'est présentés et la juge m'a demandé ce que je faisais là.

Je lui ai dit que nous n'avions pas reçu les contraintes demandées par la cours et la caisse à assurer l'avoir fait : la juge ne l'a pas crue et j'ai pu avoir ma note en référé.

La caisse semble ne pas vouloir nous montrer les contraintes demandées.  Donc ils doivent nous les faire parvenir pour les vérifier et conclure.

S'ils ne les envoient pas, ou si elles ne sont pas conformes la caisse sera déboutée

"

 

Référé à suivre en octobre aussi.

 

25/6 :  Le Député Patrick BALKANY interpelle la Ministre de la Santé.

Pour faire suite aux revendications du MLPS et du collectif Les Médecins ne sont pas des pigeons, le député Patrick BALKANY  pose officiellement la question du monopole de la sécurité sociale, publiée  au JO du 25/6/2013.


 

Cette question s'ajoute à celle du député Lionnel LUCA publiée au JO le 15/5/2013.


 

Le délai règlementaire de réponse du gouvernement aux questions écrites est de 2 mois, mais au vu du nombre  croissant de questions ce délai n'est plus tenu.

Les présidents de groupe peuvent toutefois signaler 25 questions hors délai chaque semaine  auxquelles  les ministres doivent répondent sous 10 jours.

Toutefois, même si ces 2 questions ne sont pas signalées (ce que je crains), le taux de réponse moyen s'établi à 94,6% .

Espérons donc que nos 2 questions ne finissent pas dans les 5,4% de questions sans réponses…

 

Cela dit, même si nous avons réponse, ne croyez pas que cela engage celui qui répond. Eh oui c'est comme cela dans l'administration, quand on répond on est pas responsable. Je cite :

 

"

Les réponses aux questions n’ont en principe aucune valeur juridique et ne lient pas l’administration sauf en matière fiscale où elles sont considérées comme exprimant l’interprétation administrative des textes.

"


 

 

 

 

27/6 : Suite de la décision du conseil constitutionnel du 13/2013.

Le MLPS nous informe :

 

"

Comme nous plaiderons désormais l'incompétence du TASS suite à la décision du 13 juin 2013 du Conseil constitutionnel, c'est tout le processus qui se trouvera bloqué. Au demeurant, le fait que les assurances dites sociales appartiennent au domaine contractuel et non plus à celui de la sécurité sociale fera que le contentieux sur l'obligation de cotiser aux caisses anciennement monopolistiques va disparaître. Et nous n'aurons pas non plus à aller devant le TGI.

"

 

Ce nouveau procédé va permettre dans un 1er temps de déclarer le TASS incompétent, puis ensuite le TGI incompétent.

En effet, en entrant dans le domaine contractuel et en l'absence de contrat, il n'y a rien à juger.

A ce propos je vous invite à demander  votre contrat d'assurance à votre caisse de sécu par courrier AR. C'est petit je vous l'accorde mais ça les embête car il n'y en pas pas…

" Je te dis pas que c'est pas injuste, je te dis que ça soulage !" comme dit Théo dans les tontons flingueurs.

 

 

28/6 : Pendant ce temps, à Bruxelles...

Ce vendredi C.Reichman et Thomas (les médecins de sont pas des pigeons) ont eu rendez-vous à la commission européenne à Bruxelles . Ils ont exposé et défendu notre droit à la liberté de la protection sociale auprès d'un collaborateur du cabinet de Mr BARNIER. Ils ont demandé une réponse écrite claire de la commission européenne à ce sujet afin que le droit soit respecté.

Ils ne sont bien évidemment pas ressortis immédiatement avec ce document, mais ils ont échangé des dossiers, des informations et le haut fonctionnaire a promis un réponse rapide (avant la fin de l'année sans doute).

 

 

29/6 : Comment ça je suis sur Wikipédia ?

Mon fils ainé, curieux de mes histoires de sécu, m'a trouvé à sa grand surprise sur la page Wikipédia de la sécurité sociale. J'espère que les modérateurs vont la laisser là. 

Je ne sais pas comment je suis arrivé là, en tout cas ça fait plaisir de constater que l'information circule et que mon témoignage contribue à faire progresser un mouvement vers plus de liberté.

 


 

 

30/6 : URSSaf - 2eme cartouche

Deuxième mise en demeure de l'URSSaf par recommandé ! Il est indiqué qu'après un mois sans réponse de ma part ils ont capacité à engager toute procédure sans avertissement. C’est-à-dire une délivrance de contrainte à payer par huissier.

Pascal, médecins libérés de la sécu en début d'année me confirme avoir eu 3 mise en demeure avant la contrainte reçu en Juin. Soit environ un délai de 6 mois depuis sa sortie.

 

Avec malchance ça risque de tomber en Aout pendant mes congés.

Comme la date sur l'avis de passage d'huissier déclenche le compte à rebours des 15 jours à ma disposition pour faire opposition à cette contrainte auprès du  TASS (Tribunal des Affaires Sociales) je dois préparer mon coup.

 

Dans cette hypothèse, voici le conseil du MLPS  :

 

"

Au cas où une contrainte vous serait signifiée en votre absence, vous pourrez toujours faire opposition à la contrainte hors délai. Il  appartient au TASS, dans ce cas d'invalider l'opposition à contrainte, mais du fait que le TASS est saisi, l'émetteur de la contrainte est bloqué jusqu'à la décision du TASS.

"

 

Je vais néanmoins faire surveiller ma boite aux lettres par un ami et préparer le courrier d'opposition qu'il enverra au TASS à ma place, selon le modèle du MLPS bien sûr.

 

 

1/7 : Courage fuyons.

Acrithène nous dessine avec force de graphiques l'inéluctable avenir du système que le monde entier nous envie.

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-suffit-quelques-graphiques-pour-se-convaincre-que-assurance-maladie-ne-survivra-pas-en-etat-acrithene-773180.html

 

 

2/7 :En direct de la CARMF.

Le Directeur de la CARMF (Caisse de retraite pour les médecins) reconnaît que 600 médecins sont déjà sorti de sa caisse de retraite. C'est sans compter tous ceux qui sont dans la seringue depuis le décollage du mouvement cette année !

 

3/7 : Assurance Retraite de Luxe(mbourg).

Après lecture attentive du contrat je décide de signer une assurance vie Européenne, auprès d'Europartner La Mondiale, au Luxembourg.

Comme expliqué dans le précédent épisode, cette assurance vient en remplacement de la caisse de retraite obligatoire (base et complémentaire).

Par prudence je décide cotiser la même chose que ce que me prenait la CIPAV mais avec l'avantage de pouvoir choisir la manière dons les fonds son placés et de pouvoir récupérer son épargne à tout moment (et pas seulement à l'âge de la retraite), en rente  ou en capital. Bref, à la carte, et pas seulement selon le plat du jour, qui finira d'ailleurs par un simple petit haricot dans une grande assiette vide pour ceux qui reste de le système à la Ponzi, que là aussi le monde entier nous envie.

 

Fait croquignolet, cet établissement est filiale du Groupe Français AG2R La Mondiale, leader en France du secteur de … la retraite ! (N° 2 sur le Madelin, N° 3 en retraite complémentaire ARRCO AGIRC).

Le contrat étant bien de droit Luxembourgeois, pas de risque de requalification en droit français où l'assurance vie n'est pas considérée comme une assurance retraite.

 

 

4/7 : Validation de la comptabilité

Etant membre d'une association de gestion agrée (AGA) qui valide mes comptes chaque année et télétransmet ma déclaration de revenu professionnelle au Fisc, je m'interroge sur leur capacité à valider mes comptes 2013 l'année prochaine :

·        Non paiement des cotisation RSI, CIPAV et CSG/CRDS pour l'URSSaf.

·        Déduction des cotisations de ma nouvelle assurance maladie privée.

·        Déduction de mes cotisations à ma nouvelle assurance vie européenne, dans la limite bien sûr de ce que j'aurai pu déduire en restant à la CIPAV (bien que théoriquement ça serait possible mais on a déjà bien assez à se battre).

 

Je fais la demande à mon AGA et vous donnerai le résultat.

Dans cette attente, j'invite ceux qui ont eu un retour de leur AGA ou de leur expert comptable sur le sujet à poster un commentaire.

 

 

Peut-être un prochain épisode à suivre fin juillet, selon l'actualité.

Au pire à rentrée.

 

Dans cette attente je vous propose un petit devoir de vacances et de bonne hygiène libérale en écrivant une lettre à envoyer à votre député et à  votre sénateur.

 

On ne le sait pas mais un courrier adressé à un politique, comme à un journal, est comptabilisé à un facteur 1000 comme marqueur d'opinion. Ne vous privez pas.

 

"

 Monsieur le Député  ou Madame la Députée,

 Monsieur le Sénateur ou Madame la Sénatrice,

 

 Aux termes de l’arrêt n° C-50/99 du 25 mai 2000 (Podesta) de la Cour de Justice de  l’Union  européenne  , les régimes français de sécurité sociale ne sont pas des régimes dits “légaux”, c’est à dire incluant l’ensemble de la population dans le même régime, mais des  régimes dits “professionnels”, c’est à dire regroupant les assurés selon leur profession. A  ce titre, les régimes français de sécurité sociale sont soumis aux dispositions des  directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE, entièrement transposées dans le droit  national par les lois n° 94-5 du 4 janvier 1994, n° 94-678 du 8 août 1994 et par  l’ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001,  et se trouvent en concurrence avec les sociétés d’assurance, les mutuelles et les  institutions de prévoyance françaises et européennes.

 Les caisses françaises de sécurité sociale se refusent à appliquer les lois de la  République , continuent de prétendre disposer d’un monopole et tentent d’obliger les  Français qui ont décidé d’user de leur droit à la liberté sociale à continuer de cotiser aux  organismes anciennement monopolistiques.

 C’est ainsi que l’URSSAF tente de me contraindre à lui payer des cotisations, alors qu’elle  n’en a pas le droit.

 Nous sommes donc en présence d’un refus flagrant de la part de l’URSSAF de se  conformer aux lois de la République.

 Il appartient aux pouvoirs publics et à la représentation nationale de faire en sorte qu’il soit  mis fin immédiatement aux pratiques illégales de l’URSSAF.

 Je vous prie donc de bien vouloir intervenir pour que le citoyen que je suis puisse  bénéficier des effets et de la protection de la loi.

 Veuillez agréer, Monsieur  (ou Madame)  le Député (ou Sénateur), l’expression de ma plus haute considération

 

 Adresse députés

 

 Assemblée nationale

 126 rue de l'Université

 75355 Paris 07 SP

 

 Adresse sénateur

 

 Casier de la poste,

 15, rue de Vaugirard,

 75291 - Paris Cedex 06

"

 

J'ajouterais volontiers "et je vous emmerde", mais sachons rester courtois. "La politesse coûte peu et achète tout" Montaigne.

Mais ça me démange.

 

Soyez forts.

 

Laurent C.

 
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